Pour le onzième épisode de l’émission Une Question / Une Réponse, je fais vous explique en détail comment faire pour bien photographier le rouge-gorge.
Vous pouvez retrouver les précédents épisodes ici.
Pour synthèse, voici une photo du tableau blanc. Pour la télécharger, pensez à faire un clic droit > enregistrer sous.
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Quelques photos de rouge-gorge
Transcription texte de la vidéo
Bonjour à tous et bienvenue pour ce 11 ème épisode de l’émission vidéo du blog Auxois Nature Une Question / Une Réponse.
Aujourd’hui la question est toute simple : comment faire pour photographier le rouge-gorge. ? Et cet épisode inaugure d’ailleurs une petite série où je vous expliquerai comment photographier les animaux sauvages courants de chez nous. Et c’est le rouge gorge qui commence !
Alors à chaque fois il y aura le même cheminement, que vous devez d’ailleurs toujours suivre pour optimiser vos chances de réussite quelque soit l’animal photographié :
- où trouver l’animal, comment l’identifier
- quand le photographier
- quel est son comportement
- avec quoi le photographier
- comment le photographier
Etape 1 : où trouver le rouge-gorge et comment le reconnaitre ?
J’ai voulu commencer avec le rouge-gorge car c’est une espèce très courante. On le trouve partout : dans les forêts, les parcs, les bocages, les jardins, à la campagne, en ville. Il y en a un forcément près de chez vous.
Est-ce que je dois vous expliquer comment le reconnaitre ? Allez vite fait : la poitrine et la face rouge-orangé, les parties inférieures dans les blancs sales et le dos plutôt gris. Il a des pattes fines et un court bec. Je vous fais écouter son chant car c’est important pour pouvoir repérer l’oiseau.
Etape 2 : quand le photographier ?
Le rouge gorge est présent en France, en Belgique et en Suisse toute l’année. Le mâle garde le même territoire tout au long de l’année alors que la femelle pourra se déplacer avant l’hiver. Vous pouvez donc faire des photos de rouge-gorge toute l’année.
Mais, on peut considérer que l’hiver avec la mangeoire est le moment idéal pour le voir se rapprocher de nos habitations. En effet, ce passereau ne fait pas de réserves et doit donc chercher de la nourriture constamment voilà pourquoi il est très présent à la mangeoire.
Pour le reste de l’année, notamment en été et au printemps, une autre solution pour le rapprocher de vous est d’installer un petit point d’eau. Je ne parle pas de vous construire une drink station énorme, non, juste un petit point d’eau modeste. Juste une chose, l’idéal serait que ce point d’eau soit vers un bosquet ou un arbre pour que l’oiseau puisse venir boire en toute sécurité et pouvoir se cacher dans le couvert végétal s’il se sent en danger.
Etape 3 : son comportement
Le rouge-gorge est un oiseau assez agressif et territorial. Il a donc des attitudes intéressantes et il est toujours sur le qui-vive. Il prend souvent une posture dressée et bouge souvent sa queue, surtout s’il surveille les alentours. Il n’hésite pas à dresser fort et haut son poitrail.
Donc seul le rouge-gorge est intéressant à photographier et même à observer car son attitude est riche d’expression et de mouvements.
Comme je vous l’ai dit, il est agressif et territorial. Des combats entre mâles peuvent donc avoir souvent lieu. C’est un moment assez difficile à observer mais si vous avez la chance de voir ça alors voilà un instant à photographier. Ils se plaquent au sol, se donnent des coups de griffes. Bref, il y a là des attitudes à photographier très riches.
Etape 4 : avec quoi le photographier ?
Comme c’est un oiseau habitué à vivre près de l’homme, il peut avec la mangeoire et avec un point d’eau se rapprocher vraiment du photographe. Mais, il est petit ! Donc le fait qu’il soit près, à parfois 2 ou 3 mètres, demande tout de même des longues focales pour qu’il remplisse le cadre et la scène. Un 200 mm est à mon avis un minimum.
N’oubliez pas cependant que même s’il est petit, il se voit bien !! Son rouge orangé attire bien l’oeil sur une photo et s’il vous le prenez à la mangeoire, et donc sur une branche support alors il devrait bien ressortir du fond.
Donc, un reflex, un 200 mm minimum et plus bien sur si vous avez et c’est bon. De toute façon, libre à vous après de recadrer sur l’ordinateur ! Un bridge avec un gros zoom ira aussi mais la qualité d’image sera moins bonne. C’est comme ça.
Etape 5 : comment le photographier.
Je vous l’ai dit, le rouge-gorge est un oiseau agressif, territorial, donc très actif et qui bouge tout le temps. Comme d’ailleurs beaucoup de passereaux. Or, vous souhaitez évidemment que le rouge-gorge que vous photographiez soit net sur les images ! Il faut donc avoir une vitesse d’obturation assez rapide pour bien figer ses mouvements. Pour être certain de l’avoir net, une vitesse de 1/250 à 1/500 de seconde sera bonne. À ces vitesses, les micro-mouvements de l’oiseau seront figés.
Comme d’habitude, si vous voulez avoir des fonds bien flous pour mettre en valeur le sujet qui lui est bien net alors il faut ouvrir le diaphragme à fond ! Tant pis si on vous dit souvent qu’à pleine ouverture votre objectif ne donne pas le meilleur de lui-même. En plus en faisant ça, vous allez augmenter votre vitesse d’obturation.
Pour la mise au point, je vous conseille une mise au point automatique avec le choix manuel du collimateur. C’est vous qui choisissiez le petit carré rouge dans le viseur, à l’endroit ou se fera la mise au point. Prenez un collimateur excentré pour ne pas justement centrer le sujet.
Pour la mesure de lumière, la mesure matricielle, c’est à dire sur toute l’image ira très bien. En effet, le rouge gorge n’a pas de partie très blanches donc la mesure de lumière se fera sans problème.
Ça c’était pour la technique photo. Maintenant pour être proche de l’animal, vous n’aurez vraiment pas d’autre choix que vous cacher à proximité de la mangeoire ou du point d’eau. Un affût donc, mais une tente basique fait l’affaire ! Ou alors 4 piquets plantés carré dans la pelouse recouvert d’une toile un d’un drap dans lequel vous faites un trou pour faire passer l’objectif et hop c’est bon ! Laissez ça en place quelques jours pour habituer les oiseaux et c’est bon.
Et si vous souhaitez vous rapprocher des animaux alors la série de vidéos Affut facile que j’ai faites vous aidera !
Merci d’avoir suivi cette vidéo ! Partagez la sur Facebook et twitter et à la semaine prochaine !
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Bonjour
Merci pour vos conseils tres utiles.
J ai des rouge gorge dans mon jardin et je les prends en photo .
Mon problème est la MAP je m explique ne sachant pas sur quelle branche il va se poser je ferme le diaph a 13 ou plus pour nettete plus profonde en viteese je peux aller jusqu a 1/1000 ou plus et je monte les isos, (800)je précise que je fais les photos le matin avec assez peu de lumiere naturelle et donc je ne sais pas si c est la cause du réglage mais quand je zoome je ne suis pas totalement satisfait de la nettete.
J’utilise trepied et telecoomande et objectif 70 x 300
Est ce que je dois attendre 12 ou 14 h pour avoir une meilleure lumiere.
Comment avoir la nettete sur toute l image ?
Merci et continuez vos videos
Amicalement Jean Paul
SAlut ! Alors f/13 est trop. Tu peux descendre à f/8 sans souci et baisser un peu tes ISO à 400 par exemple mais tout dépend des conditions de lumière évidememnt.
[…] plupart des oiseaux bougent beaucoup, avec en tête les passereaux. Rouge-gorge, mésanges (toutes), rouge-queue, moineaux domestiques (et friquets … mais un peu moins […]
Bonjour Régis
Je voulais juste te dire que je trouve toutes ces vidéos vraiment très biens.
J’ai 15 ans et je me suis lancé dans la photo animalière il y a 1 an.
Tous les conseils et astuces que tu nous donnes m’aide vraiment à acquérir de l’expérience.
J’ai moi aussi fait des photos de rouge gorge cette hiver.
http://faune-et-flore-sauvages4.webnode.fr/galerie-photos/oiseaux/rouge-gorge/
Merci tout y est il faut juste ajouter « la patience » rester sans bouger suffisamment longtemps car dès que j’ouvre ma fenêtre tous les oiseaux disparaissent et comme c’est l’hiver qu’ils viennent manger…! on ne chauffe pas dehors me dit-on. Maintenant avec les explications je n’aurai plus de doute pour m’installer a l’extérieur. C’est agréable de vous écouter , merci
Merci Jeannine, c’est sympa d’avoir pris le temps d’écrire ce commentaire. À bientôt !! 🙂
Bonjour Régis
Un petit mail pour dire combien il est agréable de suivre tes conseils-video-cours etc. où l’on sent la passion que tu cherche à transmettre et qui passe vraiment bien.Un tout grand merci .
C’est très sympa merci Raymond !
bjr Régis, avec toutes ces précisions et de la patience, le rouge-gorge et d’autres petits passereaux vont faire le bonheur des amateurs photo nature. un grand merci !!
Tant mieux !! 🙂
toujours aussi passionnant avec des rappels bien utiles
Toujours intéressantes les vidéos 🙂
En ville c’est plutôt les corbeaux et les pies plutôt que les rouges-gorges 😀
Hum pas sûr … les pies et corbeaux freux sont certes très présents mais aussi très visibles ! Le rouge-gorge est tout aussi présent mais plus discret et pas là où en ville on est le plus. Dans les jardins et parcs, le rouge-gorge est bien là
Bonjour Régis,
Très intéressant ce genre de petit modules, je vais m’y essayer dans les jardins de ma ville, j’avais fait un petit essai de photo en mais 2014 : https://500px.com/photo/69478501/parure-de-courtisan-by-guillaume-warnet?from=user_library
Mais je ne suis pas très convaincu et je souhaite en faire de plus jolies dans les semaines à venir.
A plus
Guillaume
Salut Guillaume, je suis allé voir ta page 500px et ta photo de rouge-gorge est vraiment pas mal ! Dommage qu’il y ait une grosse branche en arrière plan qui coupe le fond en deux 😉
J’en rêvais depuis toujours et Régis l’a fait. Cette vidéo est une pépite et j’espère qu’elle sera suivie de nombreuses autres sur cette même thématique. C’est concis c’est précis, pas de blabla. En 300 et 400mm la vitesse doit être 1/800 voir 1/1000 est un minimum si on veut figer l’oiseau en vol.
Merci Régis pour votre générosité et votre enthousiasme.
Guy
Salut Guy merci à toi pour ton enthousiasme 🙂 Oui, en vol, l’oiseau demande des vitesses d’obturation très élevées, il faut donc de bonnes conditions de lumière.
bonjour Régis,
dommage de ne plu pouvoir télécharger vos vidéos de la formation express, j’ai aussi tenter de charger la permière leçon en vain et j’avoue être un peu déçue je souhaitais pouvoir la visionner plusieurs fois pour bien assimiler vos conseils.
cette première vidéo est géniale et je pense que les prochaines seront tout aussi intéressante.
si vous avez une astuce pour pouvoir télécharger je pense que cela serait formidable.
mille merci pour vos précieux conseils.
Bonjour Emilie,
j’ai fait quelques modifications et il est à présent possible de pouvoir télécharger les vidéos ! 🙂
J’apprécie ce que vous faites.
Je suis « autodidacte » et vos conseils contribuent à perfectionner mon petit « back ground »
Je voulais néanmoins vous signaler qu’a compter de la 3 me vidéo de votre formation express il ne m’a plus été possible de télécharger les vidéos… c’est un peu dommage (pour moi)
Sinon merci+++
dl
Salut Denis
oui, j’ai changé de plateforme d’hébergement et le téléchargement n’est plus disponible. Désolé.
Merci pour ce petit guide sur un oiseau que l’on le voit souvent mais qui n’est pas pour autant facile à photographier 🙂
J’ai un 200mm, il n’y a plus qu’à se mettre au boulot !
Clément
Bonjour Régis,
Encore une vidéo sympa qui devrait permettre aux photographes animaliers en devenir de photographier cet oiseau et au delà les autres passereaux. Actuellement, je suis à fond sur la photo du rouge gorge et des passereaux en général. J’opère à proximité d’une source située en forêt et je me régale. J’utilise un 500 mm pour lécher le bokeh et bien saisir l’oiseau. Pour info, hier j’ai partagé une photo de rouge gorge, dans une attitude peu fréquente, sur la page Facebook de Auxois nature.
Bien cordialement
J’ai vu la photo Georges, super chouette. 🙂
Bonjour..
Une nouvelle fois vidéo super inintéressante, je sais que le jardin a ce petit hôte mais je ne savais comment l’approcher…
Je vais tenter l’expérience
Merci et bonne journée
je pense que tu voulais dire intéressante 😉