Will Burrard-Lucas, Mark Wallace et How’d they do that ?

Ces trois noms ce vous disent rien ? C’est normal, absolument normal si le monde de la photographie animalière anglo-saxonne est pour vous aussi inconnu que la démonstration de la théorie de la relativité. C’est dire ! Dans quelques lignes en saurez plus ;

Will Burrard-Lucas : tapez ce nom dans google n’importe quel moteur de recherche, et vous verrez des photographies d’animaux magnifiques et surtout … très originales. La recherche de points de vue inédits est la marque de fabrique de ce jeune photographe : ses trouvailles et autres gadgets lui valent une très forte réputation.

Mark Wallace : lui, son truc, c’est la photographie de mode. Mais il est surtout célèbre pour avoir créé des chaines de Web TV très populaires aux U.S.A et particulièrement celle-ci : How’d They Do That?  – que l’on traduit par C’est quoi le truc ? – Cette série de vidéos est une formidable source d’apprentissage, de motivation, de découvertes et d’inspiration. Seul problème et de taille : elles sont toutes en anglais. Il n’existe pas à l’heure actuelle en France des vidéos pédagogiques de cette qualité.

Donc, vous l’avez compris, ce trésor est inaccessible pour 99 % des photographes animaliers en France. Il n’y a guère que deux solutions pour en profiter : soit prendre une formation intensive en anglais sur six mois … hum, je ne vous sens pas très enthousiaste 😉 ou bien demander à votre serviteur de traduire tout ça ! Mieux non ?! 🙂

Mes proches qui liront cet article n’en reviendront pas : comment a-t-il fait pour traduire une vidéo anglaise de 15 minutes en seulement quelques jours ? Je tiens à les rassurer, mon niveau en anglais n’a pas beaucoup évolué depuis la fin de mes études. Alors je n’ai pas de secret, j’ai fait appel à une société de traduction. Pour être honnête, j’ai tenté la traduction tout seul, au début, très fièrement … puis j’ai vite arrêté le massacre 🙂 . Faut se rendre à l’évidence, quand on est novice dans un domaine, pas le choix que d’appeler des spécialistes. C’est ce que j’ai fait en contactant Trylang, une boite de traduction. Ils sont très sympas, tellement que je ne résiste pas (comment ça encore ! 🙂 ) à leur donner un coup de pouce, ou un coup de pub, comme vous voulez !

Trylang propose aux particuliers comme aux professionnels un travail de traduction de tous types de documents : contrats, articles de presse, thèses et même des fichiers audio et vidéo en vue d’un sous-titrage (je confirme ! 😉 ) à des prix imbattables (je re-confirme !)

C’est Anne-Laure Antunes et Axel Couton, diplômés de l’Université de Nantes qui ont créé cette boite. Pour découvrir leur site et connaitre plus en détail leurs prestations, rendez-vous sur le site internet de Trylang.

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L’interview sous-titrée est ci-dessous :

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Cette vidéo vous a-t-elle plu ? Aimeriez-vous d’autres vidéos comme celle-ci ? Dites-le dans les commentaires 🙂

Transcription texte de la vidéo

Présentation de Will Burrard-Lucas

Adorama TV Présente : C’est quoi le truc ? Ou nous explorons le monde des photographes professionnels et ou nous vous faisons partager leurs techniques.

Voici votre présentateur : Mark Wallace.

Salut tout le monde, bienvenue dans ce nouvel épisode de “C’est quoi le truc”, Je m’appelle Mark Wallace.

Dans l’émission d’aujourd’hui nous recevons un photographe d’exception, il s’appelle Will Burrard-Lucas et c’est un photographe animalier anglais originaire de Londres en Angleterre.

Il voyage à travers le monde entier pour prendre des photos de tout le royaume animal et il travaille normalement avec son frère Matt. Malheureusement Matt n’a pas pu nous rejoindre aujourd’hui parce qu’il est à Oxford mais nous avons pu nous entretenir avec Will qui nous a donné plein d’informations sur leurs voyages.

Ils ont vraiment été partout, ils ont été en Afrique, en Asie, en Australie, en Nouvelle Zélande, en Europe, en Amérique du Nord et du Sud, au Moyen-Orient et dans plein d’autres endroits pour prendre des photos d’un nombre incroyable d’animaux sur cette planète.

Leur travail a même été présenté au Muséum d’Histoire Naturelle de Londres et nous avons d’ailleurs quelques unes de leurs photos ici aux Etats-Unis, au musée Smithsonian à Washington DC. Merci beaucoup d’être venus nous rejoindre aujourd’hui Will.

Interview

Mark Wallace : Une des marques de fabrique de vos photos que j’adore, c’est que vous n’utilisez pas ; je veux dire cela vous arrive peut-être d’utiliser des télé-objectifs mais j’ai vu beaucoup de vos photos où vous n’en utilisez pas et vous vous retrouvez nez-à-nez avec des animaux vraiment dangereux. C’est quoi le truc ?

Will Burrard-Lucas : Eh bien, oui, c’est vraiment quelque chose que nous avons aimé faire. Il y a beaucoup de photos prises avec des télé-objectifs qui ont une profondeur de champ très réduite, vous n’obtenez pas la même perspective donc, pendant longtemps, notre objectif a été de rapprocher nos appareils le plus près possible et d’utiliser des grands angles pour obtenir des photos avec beaucoup plus d’impact.

Cela dépend donc évidemment de votre sujet, et comment vous parvenez à le photographier. Nous avons commencé par photographier des animaux pas si menaçants que ça ; comme des manchots, et le genre d’espèces que l’on pouvait beaucoup approcher tout en restant en sécurité. Puis, plus récemment, ces dernières années, nous avons tenté de reproduire ça avec des animaux plus impressionnants, comme les animaux d’Afrique ou nos dragons de Komodo et pour cela, nous avons du trouver de nouvelles techniques d’approche avec l’appareil photo.

Mark Wallace : Parlons un peu plus de ces gadgets que vous utilisez; je trouve l’un deux particulièrement intéressant : il y a une photo de vous deux où vous avez un appareil photo attaché à des ficelles au bout d’une jambe de trépied : vous prenez des photos de manchots au bord d’une falaise. Racontez-nous ça.

Will Burrard-Lucas : Oui, nous étions dans les Îles Malouines pendant la saison des amours des manchots et sur cette image nous prenions des photos d’oiseaux de la famille des cormorans qui s’appellent « Cormorans de Magellan » et nous avons vu ces oiseaux nicher sous une saillie rocheuse avec cette mer spectaculaire en dessous d’eux et tout ça était magnifique.

Bien sûr, personne ne pourrait accéder à ce lieu puisqu’il se trouvait suspendu à 50 mètres au dessus de la mer. Donc nous avons inventé une technique que nous appelons « technique de la marionnette » qui consiste à accrocher des fils à notre appareil photo et au bout de notre trépied et à le faire descendre très lentement sous le bord de la falaise pour que l’appareil reste suspendu juste en face de ces oiseaux nicheurs.

Evidemment, il s’agissait de bouger très lentement pour ne pas les déranger et nous avions un déclencheur à distance : un de nous devait manœuvrer le dispositif et l’autre (mon frère en l’occurrence) se trouvait de l’autre coté pour pouvoir voir ou la caméra se trouvait, me montrer ou me placer et prendre la photo au bon moment. Cela nous a permis d’obtenir de beaux clichés au grand angle de ces oiseaux dans leur nid, ce qui serait très difficile à obtenir de n’importe quelle autre façon.

Mark Wallace : Parlons plus en détails d’un de mes gadgets favoris que vous utilisez pour prendre des photos des dragons de komodo. Il me semble que vous avez pris une chaise de bureau et que vous avez retiré les roulettes ou quelque chose comme ça. Dites-nous tout.

Will Burrard-Lucas : Oui, c’est exact. En fait c’était plus tôt cette année et j’étais allé aux îles Komodo pendant trois jours pour photographier les fameux dragons. Je voulais vraiment obtenir des clichés au grand angle mais j’avais très peu de matériel pour ça, et ces animaux sont assez dangereux et ont un véritable instinct de prédateur ; il ne vaut mieux pas s’approcher de trop près.

Je devais donc trouver un moyen d’approcher mon appareil de ces animaux; pour cela, j’ai fixé l’appareil sur une barre avec deux roues et j’ai ensuite attaché le tout à un monopode pour pouvoir littéralement faire rouler l’appareil jusqu’à eux. Je devais me trouver à 2,5 ou 3 mètres de ces prédateurs, mais c’était toujours mieux que d’en être à 20 cm. Donc oui, c’est comme ça que j’ai procédé et ça a très bien fonctionné.

Mark Wallace : Vous avez un autre gadget qui rendrait fier Grant Imahara de MythBusters (NDLR : présentateur d’un programme de télévision américain de divertissement) : cela ressemble à un robot avec des flash monté dessus, c’est ça ? Comment est-ce que vous appelez ça ?

Will Burrard-Lucas : Nous appelons ça le BeetleCam et c’est l’un de nos projets les plus connus. En fait, nous l’avons commencé en 2009, dans le but d’obtenir des photos au grand angle d’animaux d’Afrique comme les éléphants ou les lions. Il s’agissait en fait d’un petit véhicule télécommandé avec un Reflex numérique Canon embarqué dessus. Nous l’avons emmené avec nous en Afrique mais nous ne savions pas du tout si ça allait fonctionner avec les animaux, s’ils allaient laisser le dispositif les approcher ou s’ils allaient le mettre en pièces.

Nous l’avons pris avec nous pendant deux semaines en Tanzanie et ça à plutôt bien fonctionné. Avec les buffles et les éléphants en tout cas. Ensuite nous l’avons essayé avec les lions et ils étaient très curieux : ils sont directement venus voir ce que c’était et l’ont même mordillé. puis, ils sont partis avec… ça nous a fait un choc, mais en y repensant, il était évident que ça se passerait comme ça.

Nous avons perdu un appareil photo de cette façon mais heureusement, le véhicule lui-même est resté intact. Nous avons donc mis un Canon 1D Mark III à la place et nous sommes directement passés aux éléphants et aux buffles après ça.

Mark Wallace : Est-ce que vous avez construit tout ça à partir de rien ou est-ce que vous avez adapté quelque chose d’existant ?

Will Burrard-Lucas : Je l’ai en quelques sortes construit à partir de différentes pièces que j’ai trouvé sur Internet. La base est un châssis de robot mais je l’ai fabriqué à partir d’un kit et j’ai ensuite mis l’appareil photo dessus, j’ai intégré des commandes à distance pour pouvoir le déclencher de loin. En fait, je n’ai fait qu’assembler des pièces différentes.

Mark Wallace : Allez-vous publier des plans pour que d’autres gens puissent construire ça, simplement vendre le dispositif ou tout garder pour vous ?

Will Burrard-Lucas : Non, je suis très ouvert, j’ai publié les résultats l’année dernière où je décris les kits que j’ai utilisé et comment j’ai assemblé les pièces. Il y a une fiche de caractéristiques et une liste de composants disponibles. Tout est sur le site, vous pouvez tout lire et tout ceux qui sont intéressés peuvent trouver comment nous avons fait ça.

Mark Wallace : Comment faîtes-vous pour prendre vos photos lorsque l’appareil est sur un véhicule télécommandé ou sur un autre dispositif ? Parce que vous n’avez pas uniquement un appareil photo, vous avez aussi des flash : comment contrôlez-vous l’exposition et comment vous assurez-vous que les flash produisent le bon effet ?

Will Burrard-Lucas : Pour les flash nous travaillons avec E-TTL. Il s’agit de laisser gérer la mesure par l’appareil lui-même. Nous réglons donc en quelque sorte l’appareil sur “Mesure TTL évaluative” et nous savons où pointer l’objectif. Il ne faut pas trop avoir de ciel dans l’objectif car ça peut donner une sous exposition.

Nous réglons l’appareil en mode automatique parce que lorsque l’on conduit, on ne peut pas faire attention aux différents modes ou au cadrage de telle ou telle chose. De cette façon, nous avons plus de chances d’obtenir la bonne exposition. C’est donc assez fastidieux, il faut prendre énormément de photos pour en avoir quelques unes qui seront précises, bien focalisées et avec une bonne exposition. Vous savez, pour dix photos prises, seulement une ou deux peuvent s’avérer correctes, mais à la fin de la journée, cette technique produit d’assez bons résultats.

Mark Wallace : Et quel mode de mise au point automatique est-ce que vous utilisez ? Vous utilisez un Canon donc est-ce que vous vous servez de l’AI Servo (l’autofocus est en continu) en laissant le reflex choisir le collimateur ou sélectionnez-vous un collimateur particulier ?

Will Burrard-Lucas : Cela dépend de l’appareil que vous utilisez, il vous suffit de prendre un cliché en laissant l’appareil choisir le collimateur de mise au point puis d’essayer d’avoir le sujet vers le milieu de cadre. De cette façon, la netteté est généralement bonne. Cela arrive que l’appareil fasse la mise au point au sol ou sur le premier plan donc, cela reste un peu aléatoire, mais c’est le mode qui nous donne les meilleurs résultats.

Mark Wallace : Est-ce que ça vous arrive souvent de post-traiter vos photos, je parle de les recadrer ou de les ajuster, une méthode de composition en quelque sorte ; Ou est-ce que vous les sortez tout simplement de l’appareil. En gros, quel est votre processus de post-production ?

Will Burrard-Lucas : Il nous arrive effectivement souvent de recadrer une chose ou deux mais il est très difficile de composer à cinquante mètres du sujet dans un véhicule en mouvement sur un terrain accidenté car l’appareil peut bouger. Les clichés peuvent être meilleurs réajustant ou recadrant un peu mais nous essayons de ne pas en faire trop.

Nous utilisons Adobe Lightroom pour améliorer les fichiers bruts et s’assurer que les niveaux de contraste et de saturation sont corrects, et pour un meilleur rendu, mais nous n’en faisons pas trop et nous ne pratiquons pas le clonage et la suppression d’éléments en tout cas.

Mark Wallace : Avec tous vos voyages, pouvez-vous nous donner un aperçu de votre façon de voyager avec votre matériel; quel genre de sac utilisez-vous, quel genre d’appareil photo, comment faîtes-vous pour charger les batteries et sauvegarder les données si vous avez des ordinateurs portables, enfin le genre de choses que vous emportez dans vos voyages.

Will Burrard-Lucas : Nous emportons le maximum en bagage à main ; nos appareils photos bien sûr, avec beaucoup d’objectifs très chers. Mais parfois les compagnies aériennes, je suis sûr que vous le savez, imposent des limitations très strictes sur le poids des bagages à mains et un des moyens de contourner ça est de porter des vestes de photographes qui ont de très grosses poches et qui nous permettent de stocker jusqu’à 12 kg ; cela allège beaucoup nos sacs à dos et c’est un conseil que je partage volontiers. C’est généralement comme ça que l’on emmène notre équipement en voyage.

En termes de moyen de sauvegarde, nous avons un ordinateur portable avec deux disques durs externes (toujours au moins deux) et où que l’on soit à la fin de la journée nous faisons une copie de notre carte CompactFlash sur ces deux disques durs. Nous en laissons toujours un dans notre chambre et nous prenons l’autre avec nous ; comme ça, si jamais on se fait voler ou si quelqu’un cambriole la chambre, nous avons toujours une copie de nos photos parce lorsqu’on dépense beaucoup d’argent pour se rendre sur place, on a aucune envie de perdre nos clichés. Nous faisons très attention à ça.

Mark Wallace : Pouvez-vous nous donner plus de détails ? Les gens veulent savoir exactement quelle marque de disques durs et d’appareil photo vous utilisez. Dites-nous tout sur ce que vous utilisez.

Will Burrard-Lucas : D’accord, en fait nous utilisons la marque Canon pour nos appareils photo; principalement un Canon 1D Mark IV et un Canon 1DS Mark III. Dans d’autres projets nous prenons des appareils plus petits, par exemple pour les mettre sur le véhicule télécommandé. Nous avons donc une belle panoplie d’appareils, le Canon 20D est une bonne alternative pour ça.

Nous utilisons un MacBook Air, vous savez, les plus petits ordinateurs pour voyager car ils sont pratiques et compacts pour les disques durs, nous en avons toute une panoplie aussi, nous avons des disques LaCie très résistants, quelques disques AData, et plus récemment nous utilisons un disque Western Digital Nous faisons juste attention à avoir plusieurs copies différentes, donc si on rencontre un problème avec l’un des disques durs, pas de soucis.

Mark Wallace : Quelles sont vos motivations personnelles pour prendre tous ces clichés et qu’essayez-vous de faire précisément ?

Will Burrard-Lucas : Ce que nous essayons réellement de faire c’est d’obtenir des photos différentes, originales et intéressantes.Dans le domaine de la photographie de la faune sauvage, il est impossible de gagner sa vie en prenant des photos que les gens ont vu des centaines de fois.

Notre but ultime est d’obtenir quelque chose de différent, que ce soit en partant dans un lieu unique et en photographiant des créatures rares par exemple, à Madagascar ou alors de partir en Afrique et en utilisant des dispositifs comme notre véhicule téléguidé pour obtenir des photos originales de sujets souvent photographiés comme des éléphants ou des lions.

C’est quelque chose que nous essayons de faire. Nous essayons aussi d’inspirer les gens, de pouvoir leur montrer les animaux avec un œil neuf et de célébrer toutes ces créatures magnifiques qui peuplent notre terre et toutes les choses incroyables qu’elles font . C’est donc notre but d’apporter de l’inspiration aux gens par rapport à leur planète.

Mark Wallace : Je pense que vous faîtes un très bon travail et la preuve c’est que vos clichés sont utilisés dans des lieux très prestigieux. Il me semble même que certaines de vos images sont exposées au Musée Smithsonian à Washington DC, n’est-ce pas ?

Will Burrard-Lucas : Oui, effectivement. En fait, je crois que nous avons quelques photos dans l’exposition “Le meilleur de la nature” (Nature’s best), notre photo de manchots notamment, c’est une sorte de compétition qu’ils organisent chaque année et nous avons toujours une ou deux photos là-bas.

Mark Wallace : Très bien, finissons rapidement, je voulais parler de la photo des gorilles que vous nous avez envoyée parce qu’elle est assez incroyable. Comment avez-vous fait pour capturer cette émotion ? Qu’avez-vous fait pour que ces gorilles se comportent comme ça ?

Will Burrard-Lucas : Oui, elle a été prise au Rwanda dans le parc National des Volcans où il y avait ces deux jeunes gorilles et, je n’ai rien fait en particulier pour qu’ils fassent ça ; ils ne faisaient que s’amuser entre eux . Il m’a suffit de me mettre à leur niveau pendant qu’ils roulaient ensemble dans la végétation ? C’était vraiment un moment spécial, juste d’être là, et j’ai vraiment eu beaucoup de chance de pouvoir en retirer quelques belles photos.

Mark Wallace : Ca a été un plaisir de vous avoir avec nous aujourd’hui; vous avez un compte Facebook, vous tenez un blog et vous avez un site génial. Pouvez-vous dire aux gens où ils peuvent en découvrir plus sur vous et sur votre travail ?

Will Burrard-Lucas : Oui, alors les photos sont visibles sur le site Web à l’adresse www.burrard-lucas.com et je suis également très actif sur les autres media sociaux comme Facebook : Facebook.com/BLphotography, Twitter : twitter.com/willbl, sur google plus, sur flicker et sur 500px par exemple ; il y a donc énormément de façon de nous contacter et de visionner notre travail.

Mark Wallace : C’est vraiment génial; j’espère que des gens vous contacteront parce que ça en vaut la peine, il y a plein d’inspiration et de photos, ainsi que d’instructions à y trouver aussi. Merci encore de nous avoir rejoins aujourd’hui.

Will Burrard-Lucas : Merci à vous