Vous avez bien lu le titre, mon projet pour les 52 semaines qui viennent est de suivre les aventures d’un clan de lapins de garenne et de vous en faire part chaque semaine en rédigeant un article compte-rendu agrémenté des photos et vidéos réalisées lors des observations. Ce défi sera long et certainement difficile.

lapin de garenne

Alors pourquoi me suis-je lancé dans cette aventure ? Voici les raisons :

  • pour améliorer mes connaissances naturalistes : un bon photographe est avant tout un connaisseur de la nature, je devrai donc me documenter très sérieusement si je veux observer très régulièrement et le plus près possible les lapins, le tout sans être intrusif et dérangeant pour les « observés »
  • pour découvrir et faire connaitre les interactions entre les différentes espèces d’un même milieu
  • pour sensibiliser le public à la sauvegarde des animaux : c’est très prétentieux ? Non, je suis persuadé que montrer une famille de lapins de garenne en lui donnant des caractéristiques humaines, cela pourra attendrir le plus endurci des chasseurs non ?
  • pour éviter la procrastination (vous savez le fameux,  » je repousse tant que j’ai le temps ! « ) et ainsi m’obliger à faire ces sorties, même lorsque la motivation n’est pas au rendez-vous, quand le temps est pluvieux, quand …
  • pour améliorer mes techniques de photo animalière et surtout les partager avec vous : progresser en construction d’affuts, en approche, en billebaude, en camouflage, en maitrise de l’appareil, en observation pure. Tout un programme ! Et chacune de mes découvertes, difficultés ou réussites dans cet apprentissage fera l’objet d’un article sur le blog.
  • pour monter une exposition, en grand, dans une vraie salle. Au terme des 52 semaines je me lancerai ce défi : utiliser les meilleures photos du projet pour réaliser ma première expo.

Comment vais-je m’y prendre ?

  1. Le repérage : connaissant déjà une belle garenne à portée de jumelles, l’objectif sera surtout de trouver dans celle-ci une zone de terriers offrant un grande possibilité d’affuts.
  2. Autorisation : ne surtout pas oublier ! je ne connais pas le propriétaire du terrain, je devrai donc faire un tour à la mairie pour demander le plan cadastral et le retrouver. En espérant qu’il soit d’accord pour qu’un photographe plante des affûts de toutes sortes sur son terrain pendant un an.
  3. Installation d’un affût : la zone repérée, le premier affût sera construit avec des éléments trouvés sur place (branchages, herbes, …)
  4. Attente : la patience du photographe animalier est légendaire … même lorsqu’il n’a pas l’appareil en main ! En effet, je laisserai l’affût en place sans y aller suffisamment de temps pour que les lapins s’habituent à ce nouvel élément dans leur environnement.
  5. Les premiers clichés : enfin ! Vous l’aurez compris, les premières images ne seront pas pour tout de suite !

Quelles difficultés vais-je rencontrer ?

  • Le temps : une semaine, c’est 7 jours ou 168 heures, il faudra donc que je place les séances d’affût, de traitement d’images et de rédaction d’articles en plus de mes autres activités et obligations (professionnelles et familiales). Certaines semaines risquent d’être tendues !
  • Le lapin étant un animal crépusculaire et nocturne mon bon vieux couple Pentax K100D + Sigma 70-300 mm sera à la peine dans des conditions de lumière parfois délicates.
  • La nature est indomptable, je serai donc soumis à la dure loi de la chance et du hasard ! Si les grandes oreilles décident de ne pas se montrer, j’aurais beau attendre …
  • Vous en avez d’autres … alors ne me le dites surtout pas !

Mon projet démarre officiellement le 1er mars alors je vous donne rendez-vous le 5 ou 6 mars pour le premier article.

N’hésitez pas à laisser un commentaire !