Parmi toutes les questions que je reçois chaque jour, je réponds très rapidement et facilement à la majorité. Pas la peine d’écrire toute une tartine de 2000 mots pour expliquer des choses basiques. En quelques lignes, avec l’habitude, la personne à l’autre bout d’internet comprend très vite.

Comme sur l’autofocus par exemple. En mode tout Auto, qui décide de la zone dans la scène où faire la mise au point ? Pas vous. Ce sont tous les algorithmes du reflex créés par une armée d’ingénieurs qui s’activent pour choisir le bon endroit. Souvent ça marche. Le gros mammifère bien isolé dans une prairie, pas de souci, le reflex vise juste.

Sauf que des fois non. Au lieu du sujet prévu, le reflex se cale sur un objet un peu devant (ou derrière) l’animal.

Ce qu’il se passe alors ?Le photographe ne comprend pas pourquoi sa photo est floue alors que 3 minutes avant c’était bon. Pour le coup ce n’est pas de sa faute. Juste que le reflex a mal « choisi ».

La solution ? Stopper net le tout auto et basculer en mode P ou semi Auto pour prendre la main une bonne fois pour toute sur l’autofocus.Après, c’est vous qui sélectionnez le bon collimateur, l’endroit où faire la mise au point.

Fini les mauvaises surprises des sujets flous sans comprendre pourquoi (sauf si vous shootez à 1/20 s un lévrier en pleine course, mais c’est un autre sujet)

Vous voyez ? Il m’a fallu une centaine de mots pour résoudre ce problème. Et je suis certain que vous avez compris.

Par contre, certaines questions sont plus délicates. Et, surtout, demandent plus de 100 mots. Parce que c’est moins courant. Donc ça me demande un vrai effort de vulgarisation et de réflexion (tant mieux car j’adore ça !).

Et puis ça n’est pas le genre d’infos que vous trouverez facilement dans vos bouquins ou magasines (qui traitent de sujets bien plus sexy comme le test du dernier reflex haut de gamme que vous ne pourrez pas vous payer (ni moi non plus), donc parfaitement inutiles).

Quelle genre de questions ?

Celle-ci par exemple : Régis, je voudrais savoir comme faire pour délivrer un message par l’intermédiaire de la photo.

Ouch. Bigrement intéressant (essentiel même). Car c’est là qu’on se rend compte de la puissance de la photographie. Quand c’est fait dans les règles de l’art, ça surpasse tout. Une image vaut … vous connaissez la suite.

Intéressant, mais vraiment pas facile. Autant vous dire que ça m’a inspiré et j’ai repris beaucoup de mes notes ces derniers temps.Pour retrouver tout ce que j’avais potassé sur le sujet. C’est tellement important, mais aussi tellement vaste que j’en ai fait la nouvelle formation du mois sur la Photo Animalière Académie.

Ce qu’on y apprend ?

Déjà la question n°1 à vous poser systématiquement avant de déclencher. Ça ne s’arrête pas là. Je détaille tout ce que vous devrez mettre en oeuvre pour répondre à cette question (et donc réussir à délivrer votre message).

J’utilise cette technique à chaque fois (avec l’habitude, ça va assez vite) et ça fonctionne parfaitement. Surtout que ça ne demande pas d’acheter du nouveau matériel. Juste de l’incorporer dans votre démarche photographique. Une nouvelle habitude essentielle à intégrer. Ça tombe bien, pour ce genre de choses, le cerveau est hyper bon.

Je vous montre tout ça, entre autres, si vous êtes membre de l’Académie pour recevoir votre dose de conseils photo.

Vous ne l’êtes pas encore ?

Vous pouvez vous inscrire ici et récupérer dès aujourd’hui ce nouveau cours, tous les autres des mois précédents, et tous ceux des prochains mois.