C’est dingue ce qui peut se passer quand on est présent sur internet en tant que photographe.

Au début ?

Faut le dire, on se sent un peu seul. On met autant que possible nos plus belles images sur le net … et mis à part 3 copains et la famille, c’est le calme plat. Un commentaire de tonton Fernand (parce que quand il était jeune, lui aussi faisait de la photo), deux J’aime des collègues. C’est tout.

Ensuite, petit à petit, à force de persévérance, ça prend forme et l’audience tant attendue finie par arriver.

(J’ouvre une grosse parenthèse.

 Depuis le temps que je coache et que je conseille des photographes comme vous, je suis convaincu d’une chose : ne pas abandonner est ce qui permet d’aller beaucoup plus loin dans la progression. Et pas seulement parce que vous pratiquez forcément plus et augmentez les « entrainements », mais aussi parce que vous multipliez les possibilités de rencontres animales. 

À terme, ça fait d’énormes différences avec ceux qui lâchent l’affaire trop vite. Je suis certain que c’est en partie à cause du manque de persévérance que beaucoup n’arrivent pas à obtenir les résultas qu’ils souhaitent. C’est d’ailleurs dans cet esprit que j’ai créé la Photo Animalière Académie : une sorte de formation continue qui aide à garder le cap pour progresser en photo

Fin de la grosse parenthèse)

Et au bout d’un moment (6 mois, 1 an, 3 ans, peu importe le temps que ça met), la mayonnaise prend forme.  Vous récoltez littéralement les fruits de votre obstination.

Pourquoi ?

Non, ça n’est pas « les mystères d’internet ». C’est juste parce sans trop vous en rendre compte, vous avez fédéré autour de vos photos une communauté. Comment s’en rendre compte ? Quand ça n’est plus tonton Fernand qui commente vos photos, mais de parfaits inconnus. Des pseudos que vous n’avez jamais rencontré. Des mails encore jamais vu.

La quantité ? On s’en fiche complètement. Le signal du départ de l’effet boule de neige est celui là : je ne connais pas les personnes qui commentent mes photos (que ce soit sur Facebook ou ailleurs).

Mon conseil ?

Chouchoutez autant que possible ces gens là. Ce sont vos premiers fans. Traitez-les 100 fois mieux que n’importe qui. Répondez-leur. Rapidement. Montrez-leur qu’ils comptent pour vous.

Après ça ? Ça peut partir un peu dans tous les sens.

Pour moi par exemple ? J’ai eu deux ou trois questions de lecteurs (des inconnus !) auxquels j’ai répondu en pondant un article de 400 mots (c’est moins que ce mail !) sur Auxois Nature. La communauté des gentils-parfaits-inconnus s’est agrandie autour de mes conseils photos.  Jusqu’à compter près de 15000 abonnés au site et 5000 fans Facebook. C’est le chemin qu’à pris mon blog. Tel que vous le connaissez à présent.

D’autres directions sont possibles. Devenir une référence dans un domaine très particulier de la photo animalière (le boss de l’escargot sous la pluie). Se voir accepter par des magasines la publication d’un article sur votre dernier reportage sur les vautours du Diois. Participer à une expo photo organisée par la bibliothèque municipale de la grosse ville d’à coté de chez vous.

Pourquoi je vous parle de ça aujourd’hui ? Parce c’est exactement ce qui peut vous arriver. À vous aussi. Et que la meilleure chose que vous pouvez faire est de mettre en ligne vos photos. On ne sait pas comment ça peut tourner sur le net (on sait juste que ça ne peut jamais mal tourner)

Pour vous aider dans cette aventure, j’ai créé le service Mon Site Photo où j’aide les photographes à exposer et partager leur œuvre sur internet.

Dis autrement, je créé pour vous votre site internet photo de A à Z.