Commençons par une mise au point importante : la mésange à longue queue ne fait pas partie de la famille des mésanges. Non, les mésanges noires, bleues, huppées et autres nonnettes ne sont pas ses proches cousines. Elle fait partie de la famille des ægithalidés, et non des paridés comme les autres mésanges. Alors pourquoi lui donne-t-on ce nom ? J’ai fait quelques petites recherches essentiellement sur internet mais je n’ai pas trouvé. Et vous, vous savez ?

mésange_longue_queue

Une mésange à longue queue

La technique :

PENTAX K100D + Sigma 70-300mm à 300 mm,

f/5.6, 1/250, 800 ISO

Ce petit passereau ne se déplace qu’en famille et ne fréquente pas la mangeoire. C’est donc posté dans un affût que j’ai pu l’observer. Une chance, elle n’est pas farouche et n’est franchement pas effrayée par les mouvements de l’objectif.

La reine des acrobaties

Des mouvements d’objectifs, vous serez obligés d’en faire si vous voulez l’accrocher dans votre viseur. Cette mésange ne tient pas en place et c’est en faisant les plus folles acrobaties qu’elle recherche inlassablement sa nourriture sur les branches.

Etre sagement posée sur une branche, elle ne sait pas faire. Par contre, sur le dos, la tête en bas, des slaloms à travers les branches, ça c’est bien plus rigolo !

Quatre conseils pour photographier la mésange à longue queue

Ses déplacements caractéristiques sont bien sympathiques mais rajoutent quelques difficultés pour la photographier.

Conseil 1 : réglez votre autofocus sur mise au point continue et laissez votre doigt enclenché à mi-course pour assurer votre netteté. Votre appareil se chargera alors de faire la mise au point sur l’oiseau tandis que vous aurez juste à le suivre. Que la mésange se rapproche, s’éloigne, virevolte de gauche à droite, l’autofocus travaillera sans cesse.

Conseil 2 : farfouillez un peu dans vos menus et choisissez le mode prise de vue rafale. Déclenchez jusqu’à ce que votre appareil sature. Cette technique peut paraître … bourrine. Oui, c’est vrai, c’est un peu ça  : en gros, j’appuie comme à fond et j’aurais bien une bonne photo dans le lot !

Conseil 3 : ne poussez pas systématiquement le zoom au maximum car vous risqueriez de lui couper (sur l’image !) la queue, qu’elle a très longue ! Privilégiez un peu moins de proximité mais assurez votre cadrage. Un bout d’aile coupé et votre prise de vue ira à la corbeille.

Conseil 4 : votre vitesse d’obturation devra être au moins de 1/250 pour éviter que la mésange ne soit floue. Sa vitesse d’exécution est telle qu’une vitesse trop lente ne suffira pas pour avoir une image bien piquée.  Alors montez en sensibilité et ouvrez votre diaphragme au maximum.


Le coin des sciences nat’ :

En Auxois et dans le Morvan, c’est une nicheuse sédentaire de commune à très commune, de passage et en hiver.

Pour en savoir plus sur la mésange à longue queue en Bourgogne, c’est ici : Bourgogne Nature