Je sais pas pour vous, mais moi, l’été, je lis toujours plus que le reste de l’année.

Ça n’a pas raté, en juillet et aout, je me suis enfilé quelques bons bouquins.

Alors sans doute à cause des nuits à la belle étoile (faudra d’ailleurs un jour que je vous parle de l’extraordinaire expérience de dormir seul dans la nature) je suis parti sur tout une série de livres sur l’univers.

Pas n’importe lesquels. La crème de la crème. Quitte à s’instruire, autant le faire avec ce qui se fait de mieux :

  • Déjà parce qu’on est certain de ne pas lire de bêtises.
  • Et puis parce que c’est autrement plus addictif que se plonger dans les références du genre.

Lesquelles ?

  • Le fameux « L’univers expliqué à mes petits-enfants » de MONSIEUR Hubert Reeves.
  • Le génial « L’Univers à portée de main » de Christophe Galfard.
  • L’excellent « E= Mc2 : l’équation de tous les possibles » du même Christophe Galfard

Si j’ai tout compris ? À peu près. 🙂 Enfin … Il me semble.

Comme par exemple le coup du temps qui passe différemment selon la vitesse à laquelle on avance.

Si si, je vous assure. Je l’ai lu !

Un exemple ?

Un type qui irait à la vitesse de la lumière (ok, c’est impossible) verrait son temps à lui passer plus lentement qu’un autre type qui serait resté immobile.

Autrement dit, le temps passe plus vite pour celui qui ne bouge pas. Et plus doucement pour celui qui fonce à 300 000 km / s.

Bref.

Le temps qui passe n’est pas universel. J’ai beau être certain que c’est bel et bien le cas, je n’arrive juste pas à le comprendre.

Ou disons … à le matérialiser. Car ça me dépasse.

Pour moi, une heure, c’est une heure. Point ! Et pourtant, c’est admis pas la communauté scientifique depuis un siècle.

Comment me comporter par rapport à ça ? Simplement en l’acceptant.

Ne pas comprendre. Mais accepter.

Vous ne voyez pas de lien avec la photo ? Il y en a un évident. Et que vous expérimentez dès que vous utilisez votre reflex.

Imaginez :

Vous prenez une photo d’un oiseau dans le ciel. À coup sûr vous aurez du vignettage. Les coins sont plus sombres que dans le reste de l’image. Distorsion connue et classique.

Avez-vous besoin de comprendre l’explication optique de ce phénomène ? Non.

Vous devez juste l’accepter et faire avec.

D’autant que les bons logiciels de post-traitement corrigent ça parfaitement.

En photo comme avec la dilatation du temps, certaines choses doivent juste être admises. Acceptées.

Pourquoi quand je shoote avec des ISO élevés le piqué de ma photo baisse ?

Parce que des petits points plus ou moins colorés apparaissent à cause de l’amplification numérique artificielle du signal.

Devez-vous vous farcir des bouquins techniques pour comprendre ce processus ?

Non. C’est un fait. Acceptez-le et agissez en conséquence.

(qui pour le coup est de ne pas trop chatouiller les ISO élevés … quand c’est possible)

Pourquoi je vous parle de ça aujourd’hui ? Quel intérêt pour votre pratique ?

Simple : allez à l’essentiel. Détachez vous autant que possible des éléments techniques inutiles.

Car le risque est d’avoir le cerveau accaparé par ces machins de geek. Au détriment de tout ce qui fait une belle photo.

Comme :

  • la composition
  • déclencher au bon moment
  • anticiper les mouvements du sujet
  • s’immerger dans la scène

C’est typiquement le genre de conseils que je donne tous les jours aux membres de la Photo Animalière Académie. 

Ce que je vous promets à l’intérieur ?

Pas la lune.

Ni des vaisseaux spatiaux.

Juste d’apprendre de la meilleure façon possible la photo animalière si vous appliquer ce que j’y publie.

Le reste des considérations et autres débats technico-techniques ?

Je les laisse aux autres. Et je vous conseille de faire pareil.