Mon précédent post a suscité pas mal de réactions positives.

Je ne peux pas toutes les mettre ici mais comme je trouve vraiment dommage de ne pas vous en faire profiter, j’en mets une qui résume assez bien le tout.

Ce que j’ai répondu à Emmanuelle ?  Déjà merci 🙂  Et surtout je lui ai donné l’exemple bien connu des deux photographes qui sont …

… dans le même affût

… au même moment

… avec du matériel quasiment identique (reflex + téléobjectif + trépied)

… devant le même animal qui déboule devant eux.

Bref, ils vivent la même chose au même moment et au même endroit. Leur réaction ?  Ils déclenchent évidemment.

À priori, ils devraient avoir les mêmes photos non ? C’est en tout cas ce que voudrait la logique. Et bien pas du tout.

J’ai vécu personnellement ce genre de situations. Au final, mes photos étaient en tout point différentes de celles de mon collègue.

La raison ? Il y a évidemment les réglages. Les fameux.

Il est évident que si moi je shoote à 1/1000s pour figer le mouvement et que mon voisin est à 1/60s pour tenter un effet de flou de filé les deux images n’auront rien à voir.

Mais ces décisions techniques ne sont juste QUE la conséquence de vos envies. Et ces envies, elles ne tiennent qu’à trois choses :

  • votre bagage artistique.
  • votre culture esthétique.
  • votre esprit créatif

Sauf que tout ça, ça ne vient pas tout seul. Il n’y a rien d’innée là dedans. Comme apprendre la technique photo, ça s’apprend, ça se construit.

La meilleure chose à faire ?

Vous enlever de l’esprit que si vous n’êtes pas créatif, c’est que vous êtes né comme ça et que rien n’y pourra changer.

Prenez mon exemple. J’ai très longtemps cru que la créativité et moi faisaient au moins 12 000. Jusqu’à ce que je commence sérieusement la photo, ni mes études, ni mes passions n’étaient orientées dans les arts. Donc niveau culture et fibre artistique, je partais de loin, très loin.

Ce que j’ai fait ? Je n’ai surtout pas laissé ça à d’autres et j’ai commencé à bâtir ma culture artistique. Parce qu’il n’est jamais trop tard pour s’y mettre. Parce que tout le monde peut y arriver.

Pour ça, pas de secrets, il faut se confronter, physiquement, à toute forme d’art visuel.

Comment ?

J’ai acheté pas mal de bouquins sur la peinture, je suis allé à des expos photos, de peinture, … Bon, ça c’est classique et ça fonctionne plutôt bien.

Mais il y a mieux. Et plus puissant.

S’il y a une chose qui m’a fait franchir un gros pas en avant, ce sont des conférences. Ok, pas super sexy comme nom.

Et pourtant, ce qu’on y entend vous donne à chaque fois une grosse claque culturelle. Dans la « grande » ville près de chez moi (le Puy en Velay), il y en a régulièrement.

La dernière en date ? Un aspect de l’oeuvre de Picasso présenté par un docteur en histoire de l’art, chercheur et conférencier. Une grosse pointure.

Ce que j’y ai appris ? Le cheminement artistique du plus grand artiste contemporain. Et autant vous dire que ça vous file une bonne grosse dose de bagage artistique. Et quand il s’agit de retourner photographier les animaux sauvages, ça joue.

Forcément.

Comme sur cette photo d’un vol d’huitriers pie que je n’aurais jamais eu l’idée de faire au début.

 

Pour construire vous aussi votre propre culture artistique et dépasser sérieusement la photo ultra classique vue et revue, pas forcément besoin d’aller à toutes les conférences.

Une seule pour commencer.

Comme celle du photographe internationalement reconnu Kyriakos Kaziras.

Et elle est ici : www.formation.auxoisnature.com/accueil-photos-esthetiques

Mais elle n’est dispo que jusqu’à ce soir minuit.