Photographier les animaux des campagnes

[3/3] - Temps de lecture : 3 min.
Par Régis Moscardini

Photographe animalier professionnel

Sommaire des 3 leçons gratuites :

Leçon #1 : L’étape cruciale et déterminante – à lire ici

Leçon #2 : Les affûts : où, combien, comment ? – à lire ici

Leçon #3 : Un outil peu utilisé mais efficace – celle que vous lisez

OUVERTURE DES INSCRIPTIONS « MasterClass Photographier les Animaux des Campagnes » – Vendredi 2 juillet

Pour ce 3ème article, je voudrais vous parler de carnet de terrain.

Ce que c’est ? Simplement la mémoire du photographe animalier. Un document sur lequel vous noterez vos bilans et analyses de sorties photo.

Sa réalisation est factuelle et analytique. On y inscrit au fil des sorties :

  • la date
  • la météo
  • le lieu
  • les horaires
  • l’espèce attendue
  • les espèces observées
  • analyse/bilan

Je sais, ça ne fait pas super envie. On pense tous au truc long et fastidieux à tenir, un peu en mode « bonnes résolutions de l’année » qu’on finit par arrêter au bout de quelques jours.

C’est vrai, il y a un peu de ça. D’ailleurs, je dois vous dire d’emblée que si je tiens un carnet de terrain, je ne suis pas du tout irréprochable quant à sa tenue.

Parfois, j’oublie carrément, d’autres fois, je n’ai pas le courage (ce qui est stupide compte tenu du temps que ça prend).

Mais, tant bien que mal, je note mes séances.

Quel est l’intérêt de se contraindre à tenir à jour ce carnet ?

Sauriez-vous dire ce que vous avez observer le 12 mars dernier sur le spot GPS 45.00676 / 3.92876 ?

Moi, personnellement non.

C’est donc le premier intérêt d’un carnet de terrain : pouvoir revenir sur des observations qui se sont déroulées longtemps par le passé. C’est, croyez-moi, hyper utile lorsque vous avez plusieurs secteurs à travailler.

Chez moi, en Auvergne, je suis en ce moment sur un secteur d’un petit km2 sur un bras de la Loire. C’est là dessus que je concentre mes efforts actuellement. Ce qui signifie que mes autres secteurs sont mis de coté.

Et parmi ces autres secteurs, il est bien possible que je ne retourne pas sur l’un d’entre eux pendant près d’un an.

C’est là qu’entre en scène mon carnet de bord.

Le jour où je retournerai sur un secteur délaissé, il me suffira de relire mes observations. Je gagne ainsi beaucoup de temps et d’efficacité.

Je n’aurai pas à repasser par des phases de tâtonnement pour savoir quel endroit est meilleur qu’un autre. Je saurai quelles espèces je suis susceptible de voir et où me placer.

Tout en sachant par ailleurs que dans la nature rien n’est immuable et que les habitudes animales peuvent changer. Même remarque pour les éléments naturels.

J’ai des pistes d’amélioration. Actuellement, je n’ai qu’un carnet que j’utilise pour tous mes secteurs. Ça n’est pas très pratique pour retrouver rapidement une observation d’un secteur précis.

Je devrais créer un carnet pour chaque secteur. C’est en tout cas ce que je vous conseille de faire !

Téléchargez mon carnet

Vous pouvez télécharger mon carnet de terrain. Il est au format .doc et libre à vous d’en faire ce que vous voulez !

Cliquez ici pour le télécharger

Et maintenant ?

Cette leçon était la dernière de la série. J’espère vraiment qu’elle vous aura plu !

Demain, vendredi 2 juillet, je vous parle de ma nouvelle formation : Photographier les Animaux des Campagnes

Ce que c’est ?

Une formation en ligne issue de l’enregistrement de la Masterclass tournée avec Teddy et Didier Bracard, photographes animaliers professionnels. 

Alors tenez vous prêt car une jolie petite surprise accompagnera l’ouverture des inscriptions ! ?