2 juin 2017.

Il est 19h37.

Ça fait deux bonnes heures que mes 5 stagiaires et moi attendons (espérons) l’arrivée d’un blaireau.

Bien cachés derrière nos filets de camouflages, l’attente est longue.

On a beau être passionné et avoir fait le nécessaire pour optimiser nos chances de le voir, attendre sur un siège en toile sans dossier, sans pouvoir à aucun moment se lever pour juste détendre les jambes, franchement, c’est long.

Ce qui se passe dans nos têtes pendant tout ce temps ?

Des milliers de choses.

Ça cogite sec.

La machine à fabriquer des pensées tourne à fond. Je ne sais pas à quoi pouvaient bien penser les autres, mais moi, j’ai dû refaire le (mon) monde deux ou trois fois.

Beaucoup trop de pensées inutiles dans la tête …

  • ah j’ai oublié d’envoyer un mail à untel
  • je devrais plutôt changer d’ordi que d’appareil photo
  • c’est quand déjà le spectacle des gosses ?
  • je sais plus si j’ai bien rechargé mon téléphone
  • faudra que je fasse la révision de la voiture
  • c’est marrant, la semaine dernière à la même heure j’étais chez le dentiste …

… je n’ai pas fait le compte, mais des pensées comme celles-ci, j’ai bien dû en « voir » passer plusieurs centaines.

Pas vraiment constructif et surtout fatiguant à force. Je devais cogiter sur encore je ne sais quoi … quand il est arrivé.

On l’a vu venir droit sur nous campé sur ses courtes pattes avec sa tête noire et blanche.

Ce qui s’est passé ?

Un vrai petit miracle … la machine à fabriquer les pensées s’est arrêtée net. La seule chose que mon cerveau était capable de faire alors : profiter du moment présent.

Littéralement.

Bien sûr, quand 6 photographes déclenchent en même temps, l’animal ne demande pas son reste et va voir ailleurs.

Combien de temps ça a duré ? À vue de nez, comme ça, sur le coup, sans réfléchir … cinq grosses minutes.

En réalité, le blaireau est resté devant nous moins d’une minute. Les infos sur les photos le prouvent. Dans ma tête, le temps s’était arrêté.

Pourquoi je vous raconte tout ça ?

Parce que cette rencontre fut un véritable déclic dans ma vie de photographe.

Et j’en ai tiré deux enseignements :

  • observer un animal sauvage dans son environnement stoppe immédiatement toute pensée inutile. Et autant de temps que dure l’observation.
  • observer un animal sauvage dans son environnement fait littéralement perdre la notion du temps.
    Depuis, je n’ai qu’une obsession …

Vous aider à vivre, vous aussi, des expériences comme celle que j’ai vécue. Car je suis persuadé qu’observer un animal sauvage, quel qu’il soit, permet de se sentir mieux.

Lao Tseu, un sage chinois, a dit :

« Si vous êtes déprimé, vous vivez dans le passé. Si vous êtes anxieux, vous vivez dans le futur. Si vous êtes en paix, vous vivez dans le présent. »

Observer la faune sauvage, telle qu’elle est, permet d’être simplement plus dans le présent. Et d’être plus apaisé.

Pour vous faire découvrir tout ça, je travaille depuis plusieurs mois sur un nouveau projet que j’ai appelé Parenthèse Nature.

J’ai décidé d’ouvrir un nouveau site internet dédié : www.parenthese-nature.fr

J’ai aussi créé un document PDF « 5 techniques faciles à mettre en oeuvre pour vous re-connecter à la nature ».

=>> Cliquez ici pour le télécharger

C’est le début d’une nouvelle aventure et je suis très heureux de la partager avec vous !!

J’espère que vous me suivrez 🙂

 

Ah au fait, voici la photo du blaireau 🙂

blaireau