Parfois on hésite à se lever tôt, on se trouve tout un tas d’excuses pour rester sous la couette : il ne fait pas assez beau, j’irai plutôt ce soir, je ferais mieux de trier mes dernières prises de vues … Et c’est encore pire l’été, saison pendant laquelle il faut vraiment se faire violence pour mettre le nez dehors avant que le soleil ne se lève. Pourtant si l’expression le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt à un sens, c’est bien en photographie nature !

Et quand la chance est au rendez-vous, on serait prêt à se lever tous les jours pour faire des observations telles que celle-ci.

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Un martin pêcheur en vol

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Ce martin-pêcheur est venu à plusieurs reprises faire du surplace au dessus de l’eau pour repérer sa proie. Coup de chance, l’autofocus a accroché l’oiseau rapidement et sur une série de 4 photos, celle-ci était la seule exploitable. Les autres étaient floues ou sous-exposées.

Ce matin là, je n’ai pas regretté de me lever si tôt !

Le coin des sciences nat’ (informations issues du site Bourgogne Nature)

D’après le site Bourgogne Nature, le Martin pêcheur est en Bourgogne nicheur, migrateur et hivernant commun.

En volant très rapidement au-dessus de l’eau, il pousse des cris perçants et aigus tih – titiht.

Perché à l’affût ou en faisant du surplace, il chasse les petits poissons (environ 7 cm), les petits crustacés et autres arthropodes aquatiques.

Le couple creuse le terrier dans une berge abrupte ou parfois dans un talus assez loin de l’eau (cas d’un étang à Champeau où le nid était construit dans un abrupt à plus de 10 m de l’eau). Ce terrier de 30 à 90 cm de profondeur aboutit à une petite chambre où la femelle déposera ses cinq à sept oeufs blancs fin mars. Les deux sexes effectuent la couvaison et auront deux à trois nichées par an. Généralement, les martins-pêcheurs vivent en couples territoriaux. Leurs effectifs sont limités par les contraintes du milieu et peuvent subir de lourdes pertes lors des hivers rudes (périodes de gel prolongé).

Le martin-pêcheur fréquente tous les milieux d’eau douce, du petit ruisseau aux grands lacs.

La technique : PENTAX K100D + Sigma 70-300mm à 300 mm, f/5.6, 1/250, 800 ISO