On a coutume de dire que les passereaux sont des oiseaux vifs et très remuants, le rouge-gorge n’échappe pas à cette règle. Du coup, bien qu’il soit très commun, il est assez ardu de le fixer sur la pellicule (pardon, sur le capteur). Alors détrompez-vous, cette photo sur laquelle l’oiseau paraît bien calme n’illustre pas du tout la réalité de la situation !

Rouge-gorge

Un rouge-gorge

En vérité, après dix bonnes minutes passées à virevolter de branches en branches,  ce surexcité est finalement venu se poser dans un acacia aux mille branches entrelacées. Quelle idée ! Je crois que les oiseaux et les rouges-gorges en particulier prennent un malin plaisir à se fourrer là où le photographe donnerait cher pour qu’ils ne soient pas. Tant pis, il est là, faisons avec : je dirige l’objectif dans sa direction, je trouve la bête, je fais la mise au point (automatique, je ne suis pas encore le Lucky Luke de la mise au point manuelle), je recadre pour ne pas avoir l’animal plein centre (c’est comme ça, les règles de la composition et de la photo équilibrée déconseillent vivement de centrer le sujet), et enfin je déclenche … trop tard ? Non, l’oiseau partira dans la demi-seconde. Car évidemment tout cela s’est enchaîné en moins de temps qu’il n’en faut pour le lire.

Quand je disais que cette photo ne reflétait pas la réalité, je ne vous mentais pas ! Le rouge-gorge est vraiment un as de la virevolte.

Le coin des sciences nat’

Très répandue en France et donc en Bourgogne, cette espèce se rencontre dans tous les massifs broussailleux, les forêts de feuillus, de conifères ou d’essences mélangées, les lisières des bois, les grosses haies, les talus bordés de buissons, le bord des ruisseaux et des rivières. Le rouge-gorge est sédentaire en France et ne migre donc pas.

La technique :

 

 

 

 

 

 

PENTAX K100D + Sigma 70-300mm à 210 mm,

 

f/4.5, 1/125, 800 ISO