Article faisant parti de mon super défi. : suivre un clan de lapins de garenne pendant 52 semaines

4ème article faisant parti d’une série de 5

Pour ceux qui suivent le défi que je me suis lancé, vous vous demandez peut-être si celui-ci a commencé. Et bien … oui et non ! Oui, car la série de 5 articles a pour objectif de préparer le plus efficacement possible, sans commettre d’erreurs, le suivi du clan de lapins. Et non car le suivi à proprement parler n’a pas débuté, mais cela ne saurait tarder ! Après plusieurs séances d’observation à différents endroits, j’ai enfin placé mon affût ce dimanche 3 avril. J’attends maintenant que les lapins s’habituent à sa présence. Il me tarde de commencer !

1. Installez-vous avant la sortie des animaux

C’est obligatoire 🙂 . Vous devrez être sur place deux heures avant le coucher de soleil, en été c’est un minimum. Prévoyez également une sortie la plus discrète possible pour ne pas hypothéquer vos futurs affûts. En pleine journée, il y a peu de chances pour que vous les aperceviez, sauf s’il ne sont pas dérangés par les activités humaines ( ça doit encore exister des endroits comme ça ! )

2. Soyez patient

Dans l’affût, armez vous de patience : les lapins ne vont pas sortir tous en même temps, pas fou ! Un seul pointe son museau dans le seul but de vérifier les alentours : un éclaireur en quelques sortes. Autant vous dire qu’à ce moment là, surtout ne vous excitez pas ! Même si vous campez sur place depuis deux jours sans en voir un seul ! Restez sans bouger, ne déclenchez pas et laissez lui le temps de prendre confiance,  il doit s’assurer qu’il n’y a pas de danger ( respirez quand même !). Je le raconte dans un précédent article (quand un lapin s’enfuit …) : si vous faites fuir un lapin éclaireur à peine sorti, tout le clan sera prévenu et il n’est pas sur que vous ne revoyez l’animal.

Un lapin de garenne en éclaireur

Un lapin de garenne en éclaireur

3. Bougez le moins possible

Bon, c’est bien vous avez résisté à la déclenchonite aigue, d’autres lapins vont pouvoir sortir. Attention, il ne s’agit pas pour autant de faire n’importe quoi : la discrétion est impérative ! Dans un premier, temps, testez la réaction des lapins en déclenchant une fois. Il y a de fortes chances pour qu’ils soient surpris par ce bruit nouveau, mais si vous avez installé votre affût dans les règles de l’art, ils devraient reprendre leurs activités. Vous pourrez bouger votre objectif mais très doucement et sans à  coups.

4. Réglez votre appareil

Pour les réglages de votre appareil, la luminosité sera probablement insuffisante ( lever ou coucher de soleil), privilégiez alors le mode ouverture et choisissez la plus grande. Les lapins ne sont pas aussi vifs que des oiseaux et peuvent même rester immobiles assez longtemps (cela veut peut-être dire qu’ils sont inquiets !), mais il vaut mieux s’assurer une vitesse d’obturation suffisante.

Un lapin de garenne sur ses gardes
Un lapin de garenne sur ses gardes

5. Quel matériel pour photographier le lapin de garenne?

Une focale de 300 mm est largement suffisante, mais si vous avez plus, c’est mieux ! Les lapins de garenne, à condition encore une fois de respecter quelques impératifs, ne sont pas des animaux excessivement craintifs et vous pourrez avoir une assez bonne proximité et réussir de jolis clichés avec un télé de 300 mm voire de 200 mm.

6. Une astuce pour finir

Un truc qui n’est valable qu’un temps dans l’année : les jeunes lapins sont moins peureux. C’est à priori logique, ils n’ont vraisemblablement pas encore associer l’homme au danger. Cette crainte arrivera très vite ( tant mieux ou tant pis, je ne sais pas …). Profitez donc de cette relative confiance qui vous permettra de réaliser des clichés sympas.

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