Un des principaux problèmes du photographe amateur ? Le temps.

Non, pas le temps qu’il fait car la météo ne doit jamais être une excuse de ne pas sortir.  Le temps qui passe.

Et pour le coup bien trop vite.

Là, il y a un vrai conflit entre nos vies hyper speed et le principe même de la photo animalière qui demande du temps. Dans un monde idéal, votre programme ressemblerait à ça :

 

  • de longues heures de recherches d’indices pour trouver une zone à potentiel
  • de longues heures d’observation pour vérifier si cette zone abrite bien ce qu’on soupçonnait.
  • de longues heures d’affût pour photographier dans les meilleures conditions.

Dans un monde idéal …

Car évidemment, si chacune des étapes n’est pas payante, hop, retour à la case départ. Du coup, on peut passer un sacré paquet de temps à ne pas déclencher une seule fois.

Le problème avec la phase de repérage ? C’est que par définition on s’en sert pour trouver sur le terrain des indices de présences animales.

Guide d’identification, carnet de note, smartphone (pour les plus geeks) sont les outils à prendre. C’est l’occasion de crapahuter dans la nature et de découvrir des spots photos pour la suite.

Mais aucune photo n’est prise pendant cette phase. Et pour le photographe dont le plaisir de la photo animalière est justement d’avoir l’animal dans le viseur, c’est vraiment pas satisfaisant.

Le problème avec l’affût ? C’est que quand on est dedans … on n’est pas ailleurs … et rester enfermé des heures durant dans une tente d’un mètre cube n’est pas le moment le plus excitant dans la photo … surtout pour celui qui a envie de découvertes.

En résumé ?

  • Soit on se promène en mode chien renifleur sans photographier
  • Soit on reste assis en mode statue sans mettre la main sur de nouveaux spots photo.

La bonne nouvelle c’est que vous pouvez faire coup double. Et associer le meilleur des deux mondes. Pour à la fois photographier et découvrir du pays.

Comment ? En faisant de la photo à l’approche.

Je vous donne un exemple.

Il y a 10 jours je pars super tôt le matin (avant le lever du soleil, mais ça va, il se lève de plus en plus tard).

Le but ? Parcourir une zone de 500 mètres le long de la Loire. En ce moment (c’est l’automne), les occasions d’avoir de la brume au petit matin sur les points d’eau sont nombreuses (un bon 2 °C de l’air quand l’eau est à 12 °C, immanquablement ça donne un bon brouillard).

Sur les lieux, j’applique deux techniques qui marchent super bien pour rester le plus discret possible :

  • j’avance toujours face au vent (si un renard matinal traine dans le coin, autant qu’il ne me sente pas)
  • je fais des pauses tous les 5 ou 10 mètres, je m’arrête, je m’assoie si possible et j’attends.

Pourquoi aussi fréquemment ? Parce que c’est l’unique moyen d’être hyper attentif à tout ce qui se trouve autour de vous.

Sans ça, et même si vous avancez lentement, vous passerez à coté des choses les plus intéressantes, comme :

  • des indices de présences (mode repérage)
  • des occasions de photo (mode affut)

Lors de cette sortie qui a duré 1h30, j’ai repéré ça :

et photographié ça :

Comme je vous le disais : coup double.

La photo à l’approche permet ça .

Par contre, il y a un beaucoup de choses à savoir et à faire pour mettre toutes les chances de son coté.

C’est précisément ce que j’enseigne dans ma prochaine formation qui va bientôt sortir. Ça va s’appeler les Fondamentaux de la Photo à l’Approche.

Sa date de sortie ? D’ici deux semaines.

Sauf si vous êtes membre de mon Académie.

Et en plus de recevoir mes nouvelles formations avant tout le monde, les membres ne les paient plus.

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