En réfléchissant à la manière dont j’allais aborder mon premier article de l’année, j’étais d’abord parti dans l’idée de faire un best of. Vous donner quelques statistiques, évoquer les temps forts du blog et enfin vous parler des articles les plus lus et les plus commentés de l’année passée. Un best of quoi … 🙂

Et puis … je me suis dit, c’est quand même stupide que le tout premier billet de 2015 sois tourné vers le passé ! Il y a mieux à faire !

Alors hop, demi-tour complet et changement d’optique (au sens figuré hein 🙂 ) ! J’ai donc décidé de vous aider à entrer de plein pied dans cette nouvelle année, parce que c’est certain, cette année va être belle – un peu de méthode Coué ne fait jamais de mal …

Votre toute première lecture en l’an 2015 ap. J.C va tenter de vous faciliter votre vie de photographe animalier et même de photographe tout court … ce qui n’est pas du tout ambitieux n’est pas ! 😉 Comment ? En vous présentant les outils que j’utilise régulièrement et qui moi, c’est certain, ma facilitent grandement ma pratique.

Attention, j’évoquerai seulement mes outils numériques, sur mon ordinateur préféré, que j’y passe tellement de temps que même mon épouse doit en être jaousqe !! 🙂 .

Il est loin le temps où le photographe chargeait sa pellicule en prenant 1000 précautions, où une prise de vue en rafale à 6 i/s fusillait une pellicule 36 poses en 6 secondes, où le seul moyen de partager ses photos consistait à les coller dans un album, où l’unique façon de faire connaitre son travail était de toquer, vraiment, à la porte des agences photos, où il fallait attendre 2 semaines avant de montrer une image à ses proches !!

Vous pouvez, s’il vous le voulez, rester à l’âge de pierre photographique ! Ça a son charme, faut reconnaitre 🙂 . Mais bon, ce charme là je n’y suis pas sensible, question de génération ? Bref ! Ci-dessous, je vous ai concocté une liste d’outils numériques entièrement dédiés à la photo. Je les utilise pour certains tous les jours. D’autres sortent de leur boite occasionnellement mais me rendent de fiers services.

Et dernière chose, je n’ai aucun lien d’affiliation avec les sociétés éditrices. C’est du pur partage de bonne pratique. 🙂

Outil n°1 : Jpeg Mini

J’avoue, les types de chez Jpeg mini n’ont pas été très inspirés pour créer leur logo. Une boite de soda … on a vu mieux. L’habit ne faisant, heureusement, pas le moine, j’avais très envie de vous faire connaitre le top du top en matière de réduction de taille d’image.

jpeg mini logo

Vous le savez, je ne supporte pas que mes lecteurs ne comprennent pas ce que je raconte. Je vais donc vous expliquer concrètement à quoi sert JPEG mini.

Tous les appareils photos que nous utilisons, reflex, compacts, bridges ou hybrides possèdent aujourd’hui de grandes résolutions : des capteurs de 10 millions de pixel c’est un minimum. C’est bien, c’est certain : on peut recadrer dans l’image sans perte de définition, tout comme on peut faire des agrandissements géants.

Mais des fois c’est moins bien : shooter à 12 millions de pixels donne des photos dépassant allègrement les 10 Mo. Et pour peu que vous soyez un énervé du déclencheur (comme moi par exemple, il n’y a pas de honte 😉 ) l’accumulation de centaines, de milliers de photos à plus de 10 Mo fini immanquablement par remplir le disque dur.

De nombreuses solutions existent pour ne pas saturer son disque dur trop vite :

  • prendre moins de photos. Non merci pas pour moi.
  • choisir dans les réglages de son appareil une résolution d’image plus petite. Passer par exemple de 24 millions de pixels à 6 millions de pixels. Non merci, toujours pas pour moi. Je n’ai pas cassé la tirelire familiale, m’offrir le Pentax K3 capable de shooter à 24 Mp pour finalement le régler à 6 Mp ! Autant shooter avec mon Windows Phone (oui, je suis chez Windows Phone 😉 )
  • retourner dans les menus de l’appareil pour lui demander de rester à 24 millions pixels, mais compresser fortement les photos en JPEG. De nouveau pas pour moi, car, même si je shoote la plupart du temps en RAW, il m’arrive de basculer en JPEG. Auquel cas je demande à l’appareil de compresser le moins possibles les images. Sinon, pourquoi monter sur mon reflex un 300 mm f/4 focale fixe au piqué redoutable ?
  • faire le tri régulièrement sur son ordinateur. Oui, ça c’est pour moi. J’aime bien faire ça.
  • utiliser le logiciel Jpeg Mini. Son job est aussi simple qu’efficace : réduire drastiquement le « poids » de vos photos sans altérer leur qualité, leur rendu. Comment fait-il cela ? Pfff … j’ai tenté de comprendre leur page d’explication en anglais mais mon niveau scolaire a vite atteint ses limites 🙂 . Sachez juste qu’il supprime les informations que notre oeil ne détecte pas : un peu comme s’il supprimait les ultra-sons dans un fichier audio. Tout ce qui est inutile, à priori, est éjecté du fichier.

jpeg mini home La version gratuite permet de compresser 20 photos par jour. C’est parfait pour, par exemple, envoyer plus de photos en pièce jointe dans ses emails. Ou pour mettre moins de temps à envoyer ses images sur les serveurs de 500px ou Facebook. Génial si votre connexion internet est capricieuse.

Quant à la version payante, elle permet de traiter un nombre illimité d’images. C’est celle que j’ai. Grâce à Jpeg Mini j’ai compressé TOUTES les photos de mon disque dur. Certes, cette opération a pris un certain temps ! Mais quel résultat ! J’ai libéré plus de 20 Go d’espace sur mon disque dur. Une capture d’écran ci-dessous pour les sceptiques : jpeg_mini_saved

Oh … je sais que parmi vous certains vont dire : « ah c’est quand même dommage de sacrifier la qualité de ses photos pour gagner un peu d’espace disque ». FAUX ! Primo, je n’ai noté aucune baisse apparente de la qualité . Deuxio pourquoi garder des images à 10Mo alors que les mêmes à 2Mo suffisent largement pour les partages et la visualisation sur écran ?

jpeg_mini

À partir du tableau ci-dessous, voyez le gain de place théorique. Plus l’image concernée est « grosse » plus la perte de poids sera importante. Et sans effet yoyo ! 🙂

Quand à mes photos animalières, je possède pour chacune la version RAW sur un disque dur dédié. Elles ne sont donc pas impactées par la cure d’amaigrissement.

Jpeg mini est disponible aussi bien sur Mac OS que sur Windows. Cliquez ici pour aller sur le site de Jpeg mini

Outil n°2 : Imgur

Rassurez-vous, je vais être beaucoup moins long sur cet outil que je ne l’ai été avec Jpeg Mini 🙂 . Imgur est un outil en ligne dont je me sers quotidiennement.

Le principe est là encore simplissime. Il s’agit d’un site permettant d’envoyez ses photos pour ensuite les partager où bon vous semble. Certes, Imgur n’est peut-être pas le seul à rendre ce service. Mais il a l’énorme avantage d’être gratuit, sans publicité et surtout sans inscription !

imgur 1

Je vous donne un exemple concret. Vous êtes sur un forum photo. Vous décidez de poster une image pour illustrer votre post. Hop ! Vous la compressez au préalable avec Jpeg Mini et vous l’envoyez sur Imgur. Une fois en ligne, le service vous donne différents types de lien à utiliser. L’opération aura pris moins d’une minute.

Tiens cliquez sur ce lien pour voir : http://i.imgur.com/PeHSf2V.jpg

Un dernier conseil : n’y envoyez pas vos photos privées … le but premier d’Imgur est la viralité des images.

Cliquez ici pour aller sur le site de Imgur

Outil n°3 : Pic Monkey

Lui, je l’adore ! Et vous allez l’adorer aussi !

Comme je ne veux pas que vous m’accusiez de retoucher mes photos animalières, je n’utilise Pic Monkey que pour … m’amuser et illustrer mon blog 🙂 .

Avant d’utiliser Pic Monkey, j’étais toujours à me demander comment faisait untel ou untel pour obtenir un type d’effet sur une photo. Maintenant je sais ! Pic Monkey possède d’énormes possibilités de retouches et d’édition graphique tout en restant hyper simple et intuitif.

De l’édition basique (recadrage, rotation, netteté, exposition; …) aux effets les plus élaborés (focal zoom, film grain, HDR, …) en passant par l’ajout de polices d’écritures magnifiques ou de cadres vraiment sympa, tout y est !

pic-monkey

Ce que j’aime vraiment, ce sont les outils de retouches / améliorations de visages pour les portraits. J’ai récemment magnifié (le mot n’est pas trop fort) un portrait de ma fille grâce aux outils d’amélioration du rendu de la peau, des yeux et des lèvres. C’est fou comme des petites touches d’ajustements donnent un sacré cachet à une image. Bon, il ne faut pas avoir le curseur trop lourd hein ! 🙂

pic_monkey

Comme pour Imgur, les gens de chez PicMonkey ont eu la très bonne idée de rendre leur service gratuit et sans inscription. Quel plaisir de ne pas avoir à renseigner tout son C.V pour utiliser un service en ligne !

Enfin … gratuit jusqu’à un certain point car pour bénéficier de tous les outils, vous devrez vous inscrire (cette fois-ci) et payer (un peu, mais faut bien vivre !)

Cliquez ici pour aller sur le site de Pic Monkey

Outil n°4 : PhotoStitcher

Lui, je l’ai découvert récemment. Dommage pour moi car je me demande comment je faisais avant ! Euh … et bien je ne faisais pas 🙂 Pas quoi au fait ? La création d’images panoramiques.

screenshot1sticher

PhotoStitcher assemble automatiquement les photos qui possèdent au moins 30% d’une même scène en commun. Capable de produire en quelques secondes une photographie panoramique parfaite, PhotoStitcher est terriblement simple et efficace. Ça en est même bluffant. Quand je pense que des types sont capables de produire des logiciels qui assemblent des photos entre elles sans voir aucun raccord ! C’est fou en fait.

screenshot2sticher

Prenons un cas concret. Une histoire vraie. L’autre jour, j’ai randonné sur le massif du Mezenc en Haute-Loire (ou en Ardèche, tout dépend du quel coté vous montez et descendez 🙂 ). J’avais mon reflex monté avec le 50 mm, qui, sur le Pentax K3 devient un 75 mm. Autant vous dire qu’embrasser la chaine des Alpes depuis le Mezenc avec un 75 mm est impossible. Qu’à cela ne tienne, j’ai shooté trois fois en prenant garde à :

  • conserver au moins 30 % du paysage de la première photo sur le deuxième, idem de la deuxième à la troisième
  • garder strictement les mêmes réglages. Surtout la balance des blancs et l’exposition (la touche mémo d’expo est ici indispensable)

De retour à la maison, pif paf, j’ai assemblé les trois prises de vues.

sticher_exemple-1

Et voici la photo panoramique que j’ai obtenue :

pano_mezenc-1

Cette fois-ci c’est un logiciel payant et à télécharger. Pas cher : 19,99 $ soit dans les 16 € et disponible sur Mac OS et sur Windows.
Ah et cerise sur le gâteau, il est aussi capable d’assembler des photos de groupes ! (j’ai ainsi pu faire un chouette panorama de 150 jeunes judoka depuis deux photos 🙂 )

Cliquez ici pour aller sur le site de PhotoStitcher

Outil n°5 : PhotoBulk

Sous ce nom un peu bizarre (les concepteurs sont prêts à tout pour se démarquer de la concurrence !), se trouve un petit logiciel bien pratique pour mettre un (une ?) watermark sur ses photos.

Photobulk (1)

 

Pour rappel une (un ?) watermark est l’incrustation d’une mention de propriété sur ses images. Très utile si vous êtes un habitué du partage photo sur internet. Evidemment, ça n’est pas une garantie contre le vol et l’utilisation malhonnête de vos images. Mais mentionner que vous êtes l’auteur et le propriétaire de vos images est le minimum syndical à faire. Je ne peux donc que vous encourager à prendre l’habitude d’écrire votre nom (ou autre chose !) sur vos photos.photo_bulk

Et c’est là, vous l’avez compris, qu’intervient l’ami PhotoBulk. Je reviens à ce nom : PhotoBulk … bulk signifie masse, volume en anglais. Finalement, ça n’est pas si mal trouvé ! Et oui, le point fort de ce logiciel, outre qu’il soit intuitif et pratique, c’est qu’il permet de traiter en même temps un grand volume de photos.

Vous créez en amont votre mention de copyright, puis vous donner 10, 20, 50, 100 … photos à PhotoBulk … qui se charge d’incruster votre texte sur chacune des photos.

Il n’est pas gratuit lui non plus. Payant donc 😉 au prix de 3,99 €. Là ou le bât blesse c’est qu’il n’est disponible que sur Mac OS. Désolé les Windows users. Pour les Mac friendly, voici ce que ça peut donner :

chien_mezenc_watermark

Bien, j’en ai fini avec mes outils favoris, qui je l’espère, deviendront aussi les vôtres ! 🙂 Je suis déjà en train de plancher sur la suite qui sera consacrée à ce que j’utilise pour progresser en photo animalière. Avec ces deux articles (celui-ci et le suivant), vous serez parés pour affronter 2015, ce qui ne sera pas de trop.

Je vous renouvelle à tous et à toutes mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année. Quelle soit celle qui verra vos projets les plus fous se réaliser ! Moi, mon projet, ce sera (et c’est un peu fou) de pouvoir à nouveau mettre de coté l’enseignement pour faire ce que j’aime le plus : blogger et photographier !

La bise à tous les photographes 🙂

Et au fait : si vous avez aussi des outils du même type, partagez-les dans les commentaires !