Vous devez le savoir si vous me lisez depuis longtemps, je préfère vraiment la technique de l’affut à celle de la billebaude (ou approche, comme on veut). A cela, plusieurs raisons, que j’ai forcément dites dans d’autres articles, mais que voulez-vous, un instit’, mais en disponibilité, conserve ses mauvaises bonnes habitudes, comme celle bien connue et redoutée des élèves, le rabâchage ! Je disais donc que de nombreuses raisons me poussent à préférer l’affut à l’approche :

  • préserver l’attitude naturelle de l’animal observé. Un affut bien fait, même très simple, et intégré dans l’environnement, ne laisse que peu de chance au sujet de se douter qu’un photographe est assis dans les parages. Ainsi, l’animal vaque tranquillement et naturellement à ses occupations.
  • Supprimer des sources de dérangement. Photographier à l’approche, c’est ni plus ni moins se promener dans la nature avec un reflex autour du cou. Certes, cette promenade n’est pas faite pour prendre l’air (le dimanche après-midi en famille c’est mieux pour ça 🙂 ). Le but étant de « surprendre » un animal sauvage pour le prendre en photo. Mais, cette pratique, utilisée par de nombreux photographes animaliers, est la cause de nombreux dérangements. Le plus embêtant est que les photographes n’en sont même pas conscients !

Un exemple. Une promenade en famille en forêt avec 15 personnes causera moins de désordres qu’un seul photographe animalier en billebaude.

Ça vous surprend ? Quand papi, mamie, maman, papa, cousins, cousines, femme, mari, et enfants sont en forêt, ils marchent tous sur les sentiers balisés. Ces chemins sont prévus pour ça, ils sont marqués par les odeurs et les bruits humains. Les animaux sauvages ont intégré ces passages dans leurs univers. Ils sont donc relativement tranquilles lorsque toute la smala emprunte, même bruyamment, ces sentiers. En gros, c’est comme d’hab’ !

Par contre, prenez maintenant un photographe animalier. Evidemment, il ne se contentera pas de rester sur les sentiers balisés. Trop commun, pas assez original. Il ira donc « hors des sentiers battus » (vous comprenez le sens de cette expression ? ). Il a raison d’un point de vue photographique. Mais tort du point de vue naturaliste. En effet, ce qui était comme d’hab’ pour toute la faune de la forêt au passage de la famille, ne l’est plus lorsque le photographe quitte le passage des humains. Et qu’il entre dans l’univers des animaux sauvages. La source de dérangement est très forte ! Pensez !!! Une odeur d’homme là où d’habitude il n’y en a pas ! Sacrilège ! Voilà pourquoi je n’aime pas bien la billebaude. D’ailleurs, j’ai écris un article dans lequel je confronte la billebaude et l’affut. 

Bon, maintenant que je vous ai convaincu de ne plus jamais pratiquer l’approche 😉 attardons-nous sur l’affut, le sujet de l’article, je n’oublie pas.

Les 4 différents types d’affuts photo

Et les nominés sont :

  • les affuts permanents
  • les affuts mobiles
  • les affuts temporaires
  • les affuts … permanents/temporaires (oui,  j’ai osé ! 🙂 )

Comme toujours, chaque sorte a ses avantages et ses inconvénients. Mais … j’avoue que pour une des quatre catégories, j’y vois plus d’aspects positifs que négatifs ! Vous verrez laquelle 🙂

Les affuts photo permanents

Comme le nom l’indique, ce type de cache est destiné à rester sur son lieu d’installation très longtemps. Sa conception doit donc être réfléchie et les matériaux utilisés doivent être robustes. Comme résister au soleil, au vent, à la pluie, … mais aussi, on l’oublie souvent, à la poussée de la végétation ! Bref, un tel type d’affut ne s’improvise pas.

affut_fixe

Ses avantages :

  • puisqu’il reste des mois, voire des années au même endroit, les animaux intègrent ce type d’affut dans leur environnement. C’est comme le grand chêne, comme la haie ou la marre : il est ici, c’est comme ça. On peux même pousser cet avantage en imaginant un lapereau sortir pour la première fois de son terrier. Que voit-il ? Quelques arbres, d’autres terriers, et … l’affut ! Ce truc constitue donc pour lui une chose naturelle, au même titre que la marre d’à coté (qui, soi dit en  passant, n’est souvent pas plus naturelle que l’affut …). L’avantage de cette « intégration » est que les animaux vivent leur vie comme si de rien n’était. Leurs attitudes sont naturelles.
  • Comme le photographe animalier n’est pas maso (quoique, j’en connais certains pour lesquels je me pose des questions … notamment par rapport au froid ! 🙂 ), comme il sait qu’il va rester des heures caché, il a tout intérêt à se constituer une cachette confortable. Pouvoir bouger un peu ses jambes, être assis avec un dossier, sont des détails qui relèvent du luxe ! Et ce luxe est rendu possible avec la cache permanente.

Ses inconvénients :

  • un affut permanent, on l’a vu, c’est (censé être) du costaud ! C’est donc lourd une fois construit car souvent fait avec des palettes. N’imaginez donc pas une seconde pouvoir le déplacer. Mais ??? Pourquoi le déplacer ? Eh ! Qui vous dit que la zone que vous observez ne va pas baisser d’intérêt ? Qui vous dit que l’animal que vous suivez ne pas changer de lieu ? Vous ne maitrisez pas ces paramètres. Lorsque qu’un endroit intéressant « faunistiquement » ne l’est plus, votre affut permanent n’a pas grande utilité.
  • Il faut demander l’autorisation du propriétaire du terrain sur lequel vous prévoyez la construction de l’affut. Dis comme ça, ça parait simple : un petit tour à la mairie, hop, on connait le nom et on demande. Ben … pas si facile que ça non. Il faut savoir tout d’abord dans quelle commune se situe le terrain. Il faut ensuite situer précisément la zone sur le plan cadastral (ensemble de plans et fichiers administratifs qui recense toutes les propriétés immobilières situées dans chaque commune – Wikipédia). Allez voir la mairie donc … et priez pour que le propriétaire soit connu, car des fois, il ne l’est pas (propriétaire décédé par exemple). Bref, vous pouvez toujours construire votre affut en dur et fixe sans demander rien à personne, mais ça n’est pas légal. Et le faire dans les règles de l’art, avec autorisation et tout et tout, peut être un vrai parcours du combattant !
  • Considérons que tout est en règle pour construire votre affut. Alors bon courage pour la construction ! Je parlais de palettes plus haut … c’est lourd des palettes … et pas facile à transporter  des palettes … surtout si le site à affûter n’est accessible qu’après 20 minutes de marche. Bon courage pour se taper 20 minutes à marcher avec une palette sur le dos ! Vous voyez où je veux en venir : fabriquer un affut permanent risque d’être un sacré boulot, beaucoup de temps et d’énergie à dépenser pour ça. Ne pensez-vous pas qu’il serait plus judicieux de consacrer ce temps à la prise de vue, aux repérages ? Surtout si seuls vos samedis et dimanches matins sont disponibles. M’enfin … vous faites comme vous voulez ! 🙂

Les affuts photo mobiles

En fait, je trouve le nom de cette catégorie assez mal choisi. Car ici, l’affut c’est vous ! Je devrais plutôt parler d’affut « fantôme des bois ». D’ailleurs, ce terme est souvent repris dans les forums et sur les boutiques en ligne.

Il est où le fantôme ? :-)

Il est où le fantôme ? 🙂

Alors en quoi consiste ce type d’affut ? Un affut fantôme des bois est tout simplement une toile de camouflage que vous mettez entièrement sur vous. Cette toile aura tout de même un appendice assez large pour laisser passer votre objectif. Voilà donc pourquoi on parle de fantôme des bois : en lieu et place d’un drap blanc percé de deux trous (pour les yeux, suivez 🙂 ) vous utilisez une toile type camo. Vous mettre dessus juste un drap marron n’est pas une bonne idée. Non pas que la couleur sera inefficace. Mais surtout ça n’est pas pratique ! Il faut utiliser un système prévu pour, conçu pour cette activité.

La marque Kwik Camo Blind est parfaite pour ça. Sauf que ça coute dans les 120 € quand même.

Ses avantages :

  • le premier, vous vous en doutez, est sa mobilité. Autant l’affut permanent impose un choix rigoureux de site, et, définitif, autant l’affut mobile permet d’aller à peu près n’importe où.
  • Cet affut autorise un déplacement de quelques mètres pour parfaire un cadrage. Ceci est vraiment bien lorsqu’on veut varier les scènes issues d’un même site. Ou encore pour s’adapter au vent du jour. Ou enfin pour s’essayer aux ombres chinoises pour quelques temps, face au soleil.

Ses inconvénients :

  • ce type d’affut est utilisé par nombre de photographes. Pour ma part, j’utilise un système similaire que j’ai bidouillé. Mais bon … j’ai du mal avec ça. Ce système me contraint à rester immobile trop longtemps. Car oui, avec un drap, aussi perfectionné soit-il, sur la tête, le moindre mouvement se voit. J’ai facilement des fourmis dans les jambes, aussi, j’aime pouvoir changer de position. En mode fantôme des bois, c’est impossible. Sauf à prendre le risque de se faire repérer.
  • Ensuite, j’apprécie avoir une vision assez large pendant mes affuts. Attendre, d’accord, mais à condition de pouvoir observer à loisir ce qui se déroule devant moi. L’affut mobile tel que je vous le décris ne permet pas ça. L’utilisateur est contraint de regarder droit devant.
  • Enfin, une chose qui me gêne : le passage de la position de surveillance à celle de la position de visée sur l’oeilleton. Baisser la tête de quelques centimètres pour déclencher peut suffire parfois à se faire repérer.
  • Je termine par dire que l’affut mobile dit fantôme des bois fonctionne mieux avec des mammifères qu’avec des oiseaux. La vue chez ces derniers étant très performante, le moindre changement suspect dans leur environnement peut les faire fuir. Par contre, pour les lapins, les renards et autres animaux à poils, c’est d’abord l’odeur qui trahi une présence humaine plus qu’un type assis avec un drap sur la tête. Je mets ce point dans les inconvénients car malgré tout vous resterez comme une grosse verrue plantée « alors-qu’il-n’y-avait-rien-3-minutes-avant »

Les affuts photo temporaires

Pas besoin d’en faire des tonnes pour la définition : le mot temporaire est suffisamment explicite, tout comme « permanent » l’était. 🙂

Destinés à être laissés sur place quelques heures à quelques jours, ces affuts sont à mi-chemin entre l’affut permanent et l’affut mobile fantôme des bois. C’est donc une excellente alternative pour celui qui ne veut pas se lancer dans la construction d’une cache permanente, mais pour qui se transformer en fantôme des bois ne plait pas beaucoup.

L'affut de marque Trapogan

L’affut de marque Trapogan

On les appelle aussi les tentes affuts. Pratiques, efficaces et pour la plupart conçues exclusivement pour la photo animalière, on les trouve facilement dans le commerce. Le site jama.fr propose de nombreuses références. Ce sont des affuts de plus en plus utilisés parce qu’ils sont pratiques et rapides à monter.

L’affut Trapogan a les faveurs de nombreux photographes. Pour un prix relativement contenu (139 € contre plus de 300 € voire 400 € pour d’autres marques) il offre de bonnes performances : léger, pratique, ergonomique, c’est l’affut parfait pour un premier achat dans ce type de produit.

Ses avantages :

  • je l’ai déjà dit, les affuts temporaires sont très pratiques pour les photographes « pressés » d’être opérationnels sur le terrain et dans de bonnes conditions. En plus, rien n’empêche de placer, sur la tente, des feuillages trouvés sur place pour améliorer le camouflage. Pour les mammifères, moins regardant que les oiseaux sur un possible changement de contexte, ça marche bien.

Ses inconvénients :

  • laisser une tente affut achetée 150 €, 200 € ou 300 € en pleine nature plusieurs jours d’affilé peut être risqué. Risqué pour des vols éventuels (perpétrés par d’autres photographes, des chasseurs, des promeneurs, tous très méchants bien entendu). Risqué pour des dégradations possibles (par les mêmes méchants cités précédemment). Même si ce type d’agissements est extrêmement rare (je n’ai jamais vu sur Facebook par exemple un photographe s’être plaint de ça), on dort moins tranquille avec sa tente dans la nature, toute seule, dans le noir et le froid 🙂 .
  • Alors, cela nuit évidemment à la parfait intégration de l’objet dans le décor puisqu’il faut le mettre, l’enlever, le mettre, l’enlever … Oui, je l’ai dit, c’est pratique et rapide à installer (un peu moins à ranger). Mais, personnellement, quand j’arrive tôt le matin sur place, j’aime me faufiler tout de suite dans ma cache toute prête qui n’attend que moi. C’est comme à la maison, j’aime me mettre les pieds sous la table le soir pour diner (je plaisante !! Chérie, si tu me lis … 🙂 )
  • Le soleil a cette fâcheuse habitude d’enlever les couleurs des objets qu’il « touche » (pensez aux vieilles affiches délavées dans les salles d’attente). Il opère sans distinction sur les toiles des tentes, même celles qui coûtent très chères. Un beau marron saturé deviendra un gris tout moche si vous laissez des jours entiers la tente en plein soleil. C’est à savoir.
  • Les tentes affuts de marque comme Trapogan ou Stealth Gear sont conçues pour des photographes par des photographes. Les trous d’observations comme les trous de passage des objectifs sont déjà faits. Hop, il n’y a plus qu’à poser ses fesses sur le tabouret, et attendre. Sauf que TOUS les photographes font la même chose. Et TOUS les photographes sont assis à la même hauteur. Difficile donc d’obtenir un point de vue original et esthétique.

Les affuts photo mix … permanents/temporaires

Je résume … nous avons les affuts permanents. Bien parce qu’ils s’intègrent mais moins bien car complexes à concevoir. Nous avons les affuts mobiles, vous déguisés en fantôme des bois. Bien parce qu’utilisables partout mais moins bien car très inconfortables. Nous avons les affuts temporaires avec les tentes affûts. Bien car confortables et pratiques, mais moins bien car ils ne peuvent être laissés sur place longtemps.

Que diriez-vous si je vous proposais un affût rassemblant tous les avantages et supprimant tous les inconvénients des autres ? Je n’ai pas vraiment de nom pour ce type d’affûts.

Il s’agit, simplement d’une cache constituée d’un filet de camouflage tendu. Rien d’autre. Je vous le décris plus précisément. À la façon recette de cuisine :

  1. prendre/acheter un filet de camouflage adapté au décors (vert, beige, marron, blanc, feuille, à vous de voir)
  2. prendre quelques pinces à linge en bois
  3. prendre un sécateur
  4. repérer dans la zone à affuter une haie
  5. dans cette haie, repérer un renfoncement, un trou
  6. agrandir si besoin ce trou avec le sécateur
  7. tendre le filet devant ce trou
  8. accrocher le filet avec les pinces à linge
  9. compléter le camouflage avec des végétaux trouvés sur place
  10. faire un trou dans le filet pour laisser passer l’objectif.

affut_mix

That’s all. Vous avez là un affut permanent que vous pouvez utiliser durant des années. La toile étant normalement imputrescible, elle ne bougera pas. Au pire vous aurez besoin de replacer, retendre la toile de temps à autre.

  • Pas besoin de demander l’accord du propriétaire (c’est juste une toile et 3 branches coupées).
  • On peut bouger les jambes.
  • On peut se mettre à la hauteur souhaitée.
  • On peut l’installer même si le site n’est accessible qu’à pied.
  • On peut le déplacer si besoin.
  • On peut les multiplier pour avoir plusieurs affuts.

Vous le voyez, beaucoup d’avantages pour très peu d’inconvénients. Celui qui me vient en premier, ce serait la protection au vent et à la pluie. Le premier rempart contre ces deux éléments est votre veste. Alors choisissez-la bien pour ne pas mourrir de froid ou noyé.:-)

Bien utiliser son affut photo

La règle des trois E

Maintenant que vous avez toutes les cartes en main pour choisir votre type d’affut, il vous reste à savoir où le mettre. C’est là qu’intervient la règle des trois E. Emplacement, Emplacement, Emplacement. Ça vous fait sourire mais croyez-moi, vous perdrez vite ce sourire si vous placez tous vos espoirs dans un emplacement vide d’animaux sauvages. Et ça arrive … très souvent !

Il existe aujourd’hui un outil qui devrait être acheté avant même le trépied : le piège photo. Le principe est génial :  suivre automatiquement durant quelques jours une zone qu’on pense intéressante. Je dis automatiquement car vous attachés le piège photo à un tronc d’arbre, vous l’activez, et il démarre un film dès qu’un animal passe devant lui !

Au bout de quelques jours, vous récupérez la bête (l’appareil je veux dire !) et regardez tranquillement sur l’ordinateur les films … et surtout ce qui s’y passe ! Les horaires, les fréquences de passage, les espèces enregistrées : ces données naturalistes sont une mine d’or pour le photographe animalier.

Bon, j’en entends déjà qui se posent la question « c’est bien ça mais comment je sais où je dois mettre le piège photo? » Pas faux ! 🙂 Il y a des lieux dans la nature connus pour être plus actifs que d’autres :

  • les lisières de forêts parce qu’elles sont à la croisée de deux biotopes.
  • Les points d’eau également font partis de ces lieux riches de vie.

Placez votre piège photo (la marque Cuddeback a bonne réputation tout comme Bushnell) à ces endroits est une source quasi certaine de rencontres enregistrées.

CUDDEBACKE3_A

Pour ma part, il m’est arrivé de prendre ma GoPro. Je la règle en mode TimeLapse à la fréquence d’une image toutes les soixante secondes. Oui, la nuit, ça ne m’est d’aucune utilité, mais dès les premières lueurs du jour ou dès la fin de l’après midi, j’obtiens de précieuses informations. Il m’est arrivé de la placer en fin d’après midi pour faire une timelapse de fin de journée. Je la récupère le soir : je vois la vraie vie des animaux sans aucune altération due à ma présence.

Je prépare pour bientôt un article dédié au piège photo, je mettrai mes illustrations en ligne à ce moment là. 🙂

Deux règles incontournables à connaitre

Affûter n’est pas très difficile. C’est même très facile ! Bah oui … il n ‘y a qu’à attendre ! 🙂 Malgré tout, deux règles sont à connaitre et surtout à appliquer :

  • il est impératif d’être installé dans son affut (quel qu’il soit) avant l’activité de la faune. J’ai bien dit installé : pas en cours d’installation. 🙂 Dès que les petites oreilles des lapins commencent à pointer, votre oeil est dans le viseur, calé depuis une bonne heure déjà. J’ai déjà loupé le coche en arrivant trop tard : le dépliage du trépied n’est pas très apprécié des lapins ! Alors oui, ça fait se lever tôt (et l’été ça fait mal !), mais c’est indispensable.
  • ménagez-vous un minimum de confort. Ça n’est pas toujours facile. Mais croyez-moi, le simple fait de pouvoir bouger les articulations change pas mal de choses.

Pour compléter cet article (même s’il est déjà très complet 🙂 ) voici d’autres billets à lire sur le sujet (et sur le blog) :