Le plus dur quand on se lance dans la photo animalière ?

Ce n’est pas d’apprendre la technique. Ni d’appliquer les principes de composition pour accrocher l’attention de celui qui regarde vos photos. Ni même d’utiliser un logiciel de post-traitement.

Tout ça, ça s’apprend.Ca peut prendre du temps (on ne devient pas un crak de la photo en 2 semaines, ni même en 3 mois) … mais encore une fois ça s’apprend. Et ça n’est pas le plus difficile.

Le plus dur ?

C’est de ne pas partir dans tous les sens. Pour utiliser une expression à la mode : être capable de rester focus.

La grande tentation ?

Tester cette nouvelle technique qui paraît mieux fonctionner. Ou utiliser un nouvel accessoire vu dans un magasine. Ou changer d’espèce animale parce-que-ça-fait-trois-sorties-terrain-où-je-n’ai-rien-vu-et-du-coup-je-fais-autre-chose. Ou se lancer sur une autre thématique photo

Bien sur, le chemin qui mène à la réussite ne sera jamais tout droit. Ne serait-ce que parce que vous aller progresser, vous devrez ajuster vos méthodes et techniques au fur et à mesure de vos découvertes. Normal.

Le souci ?

Ce n’est PAS le type de chemin que vous emprunterez au début. Autoroute, route touristique, route nationale, au final, tant que vous arrivez à bon port, ça n’a guère d’importance.

Non, le VRAI problème c’est d’être tenté tous les 100 mètres de prendre une nouvelle route.

Pour continuer sur l’analogie routière (c’est de saison !) si au départ du voyage la destination est Cassis et qu’au bout de 200 mètres, vous vous dites que Brest ce serait finalement pas mal … et que 3 bornes plus loin bah en fait non, Lacanau c’est là qu’il faut aller …

Et comme ça à chaque fois qu’une nouvelle envie vous traverse l’esprit, vous n’irez pas loin. Ou vous mettrez très très longtemps. La photo animalière, c’est pareil.

Pour réussir ? Pas le choix de que rester sur la même destination le temps d’y arriver.

Parce que si vous partez en avion, vous n’allez pas décider de finir à pied en plein vol (il y en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes !! 🙂 ) Pourtant, depuis le temps que je travaille dans la photo et que j’accompagne des photographes, je vois ça sans arrêt.

On part sur un projet photo, on commence à peine à mettre en place les techniques qui vont bien, qu’on décide de tout changer sans même savoir si ça fonctionne ou non.

J’ai d’autres exemples …

  • Suivre un clan de blaireau sur plusieurs mois ? Intéressant ! Je m’y colle !
  • Ah mais j’ai vu des photos de voie lactée sur Instagram … trop belles et ça à l’air facile … je mets en pause mon projet blaireau et je me lance là dedans.
  • Ah oui mais il y a aussi la toute dernière technique à la mode qui fait fureur sur le net, le High Key, j’abandonne tout ce que j’ai fait avant et je teste ça.
  • Oh mais attends … un ami fait des trucs sympa en jouant avec la technique de la double exposition. Zou, je tente ça.

Vous avez saisi le principe : impossible de réussir quoi que ce soit si vous ne vous donnez pas le temps d’être régulier, et surtout d’aller au bout des choses. Et puis on n’est jamais à l’abri de tomber dans ces travers ! C’est une lutte sans fin qu’on soit débutant ou super expérimenté.

Alors comment atteindre votre but en photo ?

Comment arriver aux résultats qui vous plaisent tant ?

  • En vous spécialisant sur un thème précis.
  • En ne cherchant pas à être bon partout.
  • En faisant tout pour aller au bout de votre idée. Et d’une seule.
  • En explorant toutes les possibilités disponibles.

Faites ça, et vous aurez obligatoirement des photos sublimes.

Si vous voulez devenir ce photographe qui fait des photos top, regardez sur cette page.